Le Collectif des sortants de la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF) déplore "les lenteurs" du recrutement de ses membres par l’Etat et demande au gouvernement de les recruter dès la prochaine rentrée scolaire, pour parer au "manque criant (…) de professeurs".
Ce collectif réunit des enseignants sortis en 2013 de la FASTEF de l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, à l’issue d’"une formation payante" - une formation qu’ils disent avoir payée eux-mêmes.
"Le 9 janvier 2014, le président de la République du Sénégal avait pris l’engagement de recruter les sortants de la [formation payante] de la FASTEF", affirme le collectif dans un communiqué parvenu mardi à l’APS.
Il déplore "les lenteurs dans la matérialisation de cet engagement".
"Durant l’année scolaire 2014-2015, 368 sortants ont été recrutés comme vacataires. Il reste 349 professeurs à recruter, sur un ensemble total de 713 comprenant les sortants du Centre national d’éducation populaire et sportive (CNEPS) de Thiès et ceux de la FASTEF", ajoute le communiqué.
"Maintenant que l’année scolaire 2015-2016 pointe à l’horizon, nous sollicitons le ministre de l’Education nationale, pour que les sortants de la [formation payante] de la FASTEF (…) puissent enfin être tous recrutés", poursuit le communiqué reçu du coordonnateur du collectif, Alfousseyni Keïta.
Le texte affirme que le recrutement de ces enseignants permettra de faire face aux "effectifs pléthoriques [d’élèves] dans les écoles" et au "déficit criant (…) de professeurs" dans les écoles publiques.