Le "morcellement" du parking du stade Lépold-Sédar-Senghor fait la une des journaux Le Quotidien et Le Populaire.
Le premier dévoile "les chiffres du scandale", affirmant qu’"un site de 54 parcelles aiguise les appétits" de promoteurs immobiliers. "Près de 40 millions de francs CFA ont été mobilisés pour faire déguerpir les (…) occupants, des mécaniciens et des moniteurs d’auto-école", ajoute-t-il.
Le Populaire signale que "le ministère des Sports s’oppose au dépeçage" du parking de ce stade situé à Dakar, l’une des plus grandes infrastructures sportives du pays.
L’As affirme que "le Sénat est supprimé, mais une nouvelle institution verra le jour en 2016, si la majorité du peuple convoqué en référendum au mois de mai 2016 vote le projet qui sera soumis à son approbation".
Il s’agit du Haut conseil des collectivités locales. Selon L’As, la création de cette institution est une "vieille doléance des Assises nationales" de 2008-2009, et le président a proposé sa création au peuple, dans le texte qu’il va soumettre au collège électoral lors d’un référendum prévu l’an prochain.
Sud Quotidien évoque "les dossiers" sur lesquels le gouvernement va se pencher lors de sa rentrée, mercredi. Il cite la disparition, depuis une dizaine de jours, d’un avion de la compagnie Sénégalair, les inondations, le pèlerinage des musulmans en Arabie Saoudite, la fête de l’Aïd-el-fitr ou Tabaski.
Direct Info et Enquête s’intéressent au procès de Hissein Habré, qui est jugé pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et actes de terrorisme.
Le premier journal annonce que le bâtonnier de l’Ordre des avocats est "interpellé" sur le cas des avocats commis d’office par le tribunal spécial chargé de juger l’ex-président tchadien.
Selon Direct Info, ces avocats manquent à l’une des règles de leur profession, "la concertation avec le client". Hissein Habré a récusé la décision du tribunal, qui a désigné trois avocats chargés d’assurer sa défense, tandis que ceux qu’il a commis lui-même boycottent les audiences du procès.
Enquête dévoile le contenu du "rapport de l’horreur" élaboré par une "commission nationale d’enquête sur les crimes et détournements reprochés à Hissein Habré".
Cette commission dirigée par l’avocat Mahamat Hassan Abakar "a dénombré 3.780 Tchadiens et 26 étrangers morts" dans les geôles du Tchad, lorsque M. Habré dirigeait ce pays, de 1982 à 1990.