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Sommet extraordinaire de la CEDEAO à Dakar Dakar, le 12 septembre 2015 - Un Sommet extraordinaire de Communauté Économique des États de l`Afrique de l`Ouest s`est tenu Dakar. Huit chefs d`État étaient du rendez-vous pour parler de la sécurité. Photo: Dr Yayi Boni, président de la République du Bénin |
Lors du sommet extraordinaire samedi, à Dakar, la Cedeao a exhorté la Guinée, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso à créer les conditions favorisant la tenue d’élections présidentielles libres et démocratiques à quelques semaines de ces échéances qui sont prévues dans les trois pays en octobre prochain.
C’est le temps des Présidentielles dans l’espace Cedeao. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) est préoccupée par l’organisation de ces scrutins en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et en Guinée dont les échéances électorales sont toutes prévues en octobre prochain. Réunis samedi en sommet extraordinaire à Dakar, Macky Sall et ses collègues ont demandé aux pays concernés de tout faire pour favoriser la tenue d’élections libres, transparentes et démocratiques. «Les chefs d’Etat et de gouvernement ont réaffirmé leur ferme attachement aux principes démocratiques ainsi que leur engagement à continuer d’œuvrer sans relâche pour assurer la tenue d’élections libres, crédibles, transparentes et pacifiques dans la région. Ils soulignent la nécessité pour tous les Etats membres organisant des élections de créer les conditions favorables à la tenue de scrutins libres, démocratiques et pacifiques. Ils les encouragent de privilégier le recours au consensus en cette période cruciale de consolidation de la paix et de la bonne gouvernance», déclare Kadré Désiré Ouédraogo, président de la Commission de la Cedeao.
Dans la même veine, l’organisation sous-régionale préconise le dialogue entre les parties et à toutes les étapes du processus électorale afin de «réduire au minimum les risques de désaccords pouvant déboucher sur des conflits».
Aujourd’hui, le défi de la Cedeao est de faire en sorte que la culture démocratique dans l’espace soit ancrée dans tous les pays membres pour que ces rendez-vous électoraux soient calmes et se déroulent dans la paix. A ce propos, Macky Sall, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, soutient que ces joutes électorales ne doivent être «ni plus ni moins que des échéances républicaines normales donnant lieu à des compétitions ouvertes, saines et apaisées». Car en définitive, dit-il, il y a une vie avant et après une élection. «De par l’expérience récente dans notre sous-région et les assurances ici, j’ai la conviction que les perspectives sont plutôt bonnes. L’exigence de solidarité et de responsabilité communes nous dicte de travailler ensemble à la consolidation de nos acquis», ajoute le Président sénégalais.
Il faut savoir que 8 chefs d’Etat ont pris part au sommet de Dakar. Il s’agit de Thomas Yayi Bony du Bénin, Michel Kafando du Burkina Faso, Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Alpha Condé de la Guinée, José Mario Vaz de la Guinée Bissau, Ibrahim Boubacar Keïta du Mali et de Faure Gnassimbé du Togo. Les autres pays membres ont été représentés par des ministres ou des ambassadeurs.
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