Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Après plus de 3 jours d’attente dans le hangar de l’aéroport: Ls pèlerins reçoivent leur passeport pour la Mecque
Publié le lundi 14 septembre 2015  |  Sud Quotidien
Le
© aDakar.com par DF
Le ministre des affaires étrangères donne des assurances sur l`organisation du Hadj
Dakar, le 22 Août- Le ministre des affaires étrangères et des Sénégalais de l`extérieur a assuré de la bonne organisation du pélérinnage à la Mecque de cette année. Il x`exprimait à l`occasion d’une visite du hangar réservé aux pèlerins, à l’aéroport international de Dakar




Les pèlerins peuvent, enfin, pousser un ouf de soulagement. Retenus dans le hangar de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, depuis mercredi 9 septembre, ils sont en possession de leurs documents de voyage au grand complet en attendant leurs vols respectifs. Toutefois, ils fustigent le manque de compétence et de courtoisie du commissaire au pèlerinage dans la mesure où les agences de voyage privées ont convoyé dans les délais tous leurs pèlerins.

Finalement, le commissariat pour le pèlerinage a pu décanter la situation grâce à l’intervention des autorités étatiques auprès de leurs homologues saoudiens. En effet, les pèlerins ont commencé à recevoir leurs passeports, hier vendredi, à partir de 17 heures, en attendant le départ vers les lieux saints de l’Islam au plus tard samedi. Selon Djibril Ba, colonel à la retraite, chargé de la sécurité et du suivi des passeports au sein du commissariat, la demande supplémentaire de 200 visas a été accordée par les autorités de Djida.

En outre, il explique que les retards des vols sont dus à trois facteurs : la première raison est liée au fait que, dans la commande initiale de visas du Sénégal (2000 visas), les missionnaires, au nombre 200, n’y ont pas été pris en compte ; et il fallait convoyer ces derniers, car, ils sont indispensables sur les lieux du pèlerinage dans l’encadrement et l’assistance des pèlerins sur place. Le deuxièmement élément explicatif est tributaire des lenteurs procédurales dans les demandes de visa, désormais, en électronique. Et enfin les rejets de visas aux motifs de la non visibilité de certains éléments d’identification sur certains passeports.

Toutefois, les pèlerins fustigent le maque de courtoisie et de compétence des membres du commissariat pour le pèlerinage qui n’ont jamais daigné leur donner la bonne information. En sus des 54 hadjis appartenant aux vols 3 et 4 laissés en rade au hangar de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, depuis mercredi 9 septembre, ils sont inscrits dans les vols 5 et 6 qui devaient quitter Dakar le jeudi 11 septembre à 0 heures 20 minutes comme mentionné sur les billets de Sénégal Airlines.

Dans le désarroi et livrés à eux mêmes, Ibrahima Sarr, venu de Bambey, affirme qu’ils sont allés jusqu’à instituer un comité ad hoc, car ne voyant plus les membres de la commission depuis jeudi 10 septembre à 22 heures, pour se faire entendre. Ayant d’abord recouru à la méthode des étudiants, c'est-à-dire en barrant la route de l’aéroport, ils sont revenus à de meilleurs sentiments, grâce à la médiation du commandement de la brigade de l’aéroport qui a accepté de les recevoir dans son bureau.

Cette rencontre est soldée par un rapport transmis à la présidence, selon Abibou Ndiaye pèlerin originaire de Gagnick dans le département de Guinguinéo, porte-parole du comité. Il s’indigne du fait que les seules informations officielles qu’ils ont eus par rapport à la situation, ce sont celles que le commandant leur a fournies. Abdoulaye Cissé habitant à Kaffrine, quant à lui, revient sur leur calvaire c’est-à-dire les conditions dans lesquelles ils ont été abandonnés par le commissaire pour le pèlerinage Ameth Cheikh Dia, déjà à la Mecque. Il soutient que ce dernier a toujours fait, depuis le début, dans le dilatoire. A chaque fois, qu’ils l’ont interpellé, le commissaire leur sert comme réponse que ce sera le prochain vol qui va les amener. Ceci jusqu’au jour de son départ. Pis encore, ils ont passé la nuit à même le sol ou sur les chaises et depuis ils continuent, eux-mêmes, de se prendre en charge. La goutte qui a fait déborder le vase est le fait que seuls les pèlerins devant être convoyés le public se trouvent encore à Dakar. Les agences privées ont tiré elles leurs épingles du jeu.
Commentaires