Dans la poursuite du programme d’activités qu’elle est entrain de dérouler pour animer et massifier sa formation au plan local, la rencontre des femmes de l’Alliance pour la République (Apr) de Kaolack a organisé, vendredi et samedi, des journées de consultations médicales gratuites, suivies de dons de sang et d’une conférence publique.
C’était pour satisfaire le besoin des nombreuses femmes de la commune de Kaolack qui peinent encore à accéder aux soins médicaux, faute de moyens. Mais surtout pour les aider à traiter certaines pathologies qu’elles n’ont jamais voulu déceler parce que n’étant pas en mesure de les soigner. Ainsi dans le cadre de ces opérations, 170 femmes ont été consultées et dotées de médicaments gratuitement. Au même moment 46 personnes ont donné du sang, tandis que 27 autres ont accepté de se faire dépister au Sida. Ces consultations ont en effet permis aux trois médecins bénévoles invités à cet évènement, de déceler trois maladies essentielles : les maux de ventre, la grippe, et la tension artérielle.
Malgré la faiblesse des moyens dont elles disposent aujourd’hui, les femmes apéristes s’engagent quand même à être toujours au chevet de leurs sœurs affectées pour leur suivi médical et les éventuels traitements dont elles doivent bénéficier dans les autres structures de santé. Ces actions d’appui et d’assistance médicale lancées en direction des populations de Kaolack commune ont été suivies avant-hier samedi, par une conférence publique sur l’Acte III de la Décentralisation.
Cette conférence qui a été animée par le spécialiste en décentralisation ,Daouda Thiandoum, a surtout été organisée pour déterminer le rôle, la place de la femme et celle de la parité dans ce nouveau processus de révision de la politique en matière de décentralisation. Il faut surtout noter que depuis qu’elles ont accepté d’accorder leurs violons, il y a quelques semaines, les femmes apéristes de la commune de Kaolack sont sur une dynamique de renforcer les organisations destinées à leur promotion.
Déjà en l’espace d’une semaine, elles sont arrivées à répertorier toutes les organisations ne disposant pas encore de récépissés afin de leur trouver ces papiers administratifs. Dans cette même démarche, elles ont aussi fait étudier des projets pour ces organisations dans le seul but de faciliter l’accès des femmes aux financements.
