Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Santé

Le gouvernement et le SUTSAS espèrent une ére de stabilité dans le secteur sanitaire
Publié le lundi 17 fevrier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Sutsas
© aDakar.com par DF
Sutsas
Le gouvernement et le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS) espèrent une ère de stabilité et de pacification dans le milieu sanitaire, après la signature, lundi, d`un protocole d`accord.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le gouvernement et le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS) espèrent une ère de stabilité et de pacification dans le milieu sanitaire, après la signature, lundi, d'un protocole d'accord.

Représentées respectivement par la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, le ministre de la Fonction publique, du Travail, du Dialogue social et des Organisations professionnelles, Mansour Sy, et le secrétaire général du SUTSAS, Mballo Dia Thiam, les deux parties ont paraphé un document de six chapitres et de 57 points qui regroupent tous les aspects des revendications dudit syndicat.

Cette signature intervient après des mois de négociations et de tractations pour des concessions de part et d’autre.

''Aujourd’hui c’est un grand jour (…) Nous venons de jeter de nouvelles bases, de nouvelles perspectives qui vont pacifier cet espace syndical pour une longue date'', a salué Mansour Sy.

''D’ici à 5 ou 6 ans nous aurons le temps de nous consacrer à d’autres choses comme la contribution dans la mise en œuvre de la politique de santé (…) Le gouvernement veut éviter que beaucoup de points de revendication lui reviennent c’est pourquoi tous les engagements pris par le gouvernement sont des engagements réalistes’’, a dit le ministre de la Fonction publique.

''Tout ce que le gouvernement pouvait faire, il l’a fait, tout ce que le syndicat (SUTSAS) pouvait lâcher, il l’a fait. Les solutions ne viennent pas du gouvernement seulement, mais elles viennent aussi de vous qui êtes confrontés aux problèmes’’, a poursuivi Mansour Sy.

Pour le ministre de la Santé et de l'Action sociale, ''c’est vraiment une bouffée d’oxygène parce que les négociations ont été longues et difficile à gérer. Elles nous ont pris plusieurs jours de réunions techniques et beaucoup de temps’’.

Selon elle, ''il faut maintenant aller dans le sens de l’amélioration des programmes de santé, de la bonne gestion de nos structures, du bon accueil des malades''.

''Il y a énormément de frustrations dans le secteur de la santé. Nous voulons bâtir un système qui sera non seulement efficace mais aussi humanisé’’, a avoué Pr Seck, saluant ‘’l’esprit constructif du SUTSAS, sa compréhension de la réalité et son ouverture d’esprit’’.

''Nous invitons les autres syndicats pour que nous puissions travailler dans la concorde (…) l’instruction du président de la République est de tout faire, mais de ne pas faire ce que nous ne pouvons pas faire’’, a lancé Awa Marie coll Seck.

De son côté, le secrétaire général du SUTSAS, Mballo Dia Thiam, pense que c’est une nouvelle dynamique qui s'ouvre.

''Nous n’avons pas demandé l’impossible, mais vous aussi vous avez accepté le possible’’, a dit M. Thiam qui a salué des ‘’avancées significatives’’ dans cette plateforme signée avec l’Etat.

Il a cité le cas des ex-travailleurs du Programme de développement intégré de la santé (PDIS), les infirmiers brevetés qui font légion, les agents de santé communautaires qui sont pris en compte dans le cadre de l’Acte 3 et un recrutement massif qui réglera le problème des contractuels.

''On le dit en toute franchise : sur ces questions-là, il y a des avancées pertinentes pour ne pas dire révolutionnaires’’, a dit le secrétaire général du SUTSAS.

Il a rappelé le passif des grèves cycliques qui ont affecté le secteur par le passé. ‘’ Le non respect des accords nous a valu par le passé plus de 1000 heures de grève et un an et demie de rétention d’informations. Je pense que nous n'aurons plus besoin de recourir à cette démonstration de force’’, a-t-il ajouté.

 Commentaires