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Sud Quotidien N° 6242 du 17/2/2014

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Me Augustin Senghor sur l’élimination des clubs sénégalais: «Un mal structurel qu’il faut soigner à la racine»
Publié le lundi 17 fevrier 2014   |  Sud Quotidien


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© Autre presse par DR
Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor


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Les années se suivent et se ressemblent pour les clubs sénégalais qui peinent à franchir le tour préliminaire des compétitions continentales. Une situation que Me Augustin Senghor qualifie de «mal structurel» qu'il faut, selon le président de la Fédération sénégalaise de football, «soigner à la racine».

«Le mal est profond. Nous devons mener des réflexions», a déclaré Me Augustin Senghor suite aux éliminations de Diambars et du Jaraaf respectivement en Ligue des champions et de la coupe de la confédération. Et ce, dés le tour préliminaire.
Selon le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), «le sort du football sénégalais se pose avec acuité à chaque fois que nous allons en Afrique».

La raison est toute simple. «Nos clubs ne sont pas bâtis sur un socle solide. Les clubs qui arrivent à gagner le championnat sont obligés, à chaque fois, de se départir de leurs meilleurs joueurs pour pouvoir faire des rentrées d'argent. Ensuite, ils recrutent des joueurs qui sont des néophytes, qui n'ont aucune expérience internationale, pour rivaliser avec d'autres clubs d'Afrique dont les joueurs sont rompus à la tache», a-t-il confié.

«L'autre problème, relève Me Senghor, est structurel». «Les dirigeants ont pris sur eux, la décision de se lancer dans l'aventure du professionnalisme. L'Etat avait promis qu'il va accompagner, ce qui n'est toujours pas le cas», regrette-t-il.

«On ne voit pas l'ombre des sponsors au niveau des championnats et des clubs locaux. Ce qui fait, pour survivre, les clubs sont obligés de vendre des joueurs, fulmine-t-il. Le constat est là. Nous n'avons plus d'attaquants dans le championnat. Les joueurs qui sont appelés à jouer les compétitions africaines, brillent par leur inexpérience».

Revenant sur le match du Jaraaf, le président de la FSF, soutient : «Nous avons vu une équipe du Jaraaf dominatrice tout le match avec une quinzaine d'occasions, sans parvenir à marquer le moindre but».

«C'est pareil, ajoute-t-il, avec Diambars lors du match aller à Mbour. Il a fallu un coup franc pour trouver la faille. A Ouagadougou aussi, nous avons appris que Diambars a raté énormément d'occasions. Nous avons donc un mal structurel qu'il faut soigner à la racine».

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