Les Etats africains doivent trouver des mécanismes de financement pour réussir la migration de l’analogie vers le numérique et procéder à la généralisation du haut débit fixe et mobile en libérant les fréquences du dividende numérique, a estimé jeudi à Dakar, Ousseynou Dieng, expert en management de l’audiovisuel et des TIC.
M. Dieng présentait une communication sur la gestion du spectre et passage à la radiodiffusion numérique au cours du Forum sur le développement de la région Afrique organisé à l’initiative de l’Union internationale des télécommunications (UIT) et de l’Union africaine des télécommunications (UAT).
L’expert en management de l’audiovisuel et des TIC a soutenu que le développement de l’économie numérique repose essentiellement sur l’accès à l’internet haut débit.
Il également important de renforcer le contrôle et la gestion du spectre, particulièrement au niveau des frontières, a expliqué M. Dieng.
‘’ Au delà de la qualité des infrastructures, la réussite de la transition vers l’économie numérique, les Etats africains doivent fournir beaucoup d’efforts pour le renforcement des capacités humaines et institutionnelles, mais asseoir et harmoniser les cadres juridiques et réglementaires, et enfin garantir la confiance dans la sécurité, a soutenu Ousseynou Dieng.
Il estime que l’Afrique doit non seulement arriver à bâtir des infrastructures interconnectées mais il est important de prendre en compte la dimension contenus, services, usages et applications, de manière à répondre aux préoccupations sociales, culturelles et économiques.
Selon Ousseynou Dieng, il existe un lien direct entre le développement de l’économie numérique et la croissance économique de nos pays.
‘’ En effet, à chaque fois qu’il y a une hausse de 10% du taux de pénétration sur le haut débit mobile, notamment l’internet mobile, cela se traduit par une hausse de 1, 4% au niveau du PIB’’, a-t-il expliqué.