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L’ITA vulgarise un couscous économique au goût fermenté

Publié le jeudi 10 septembre 2015 | Agence de Presse Sénégalaise

L’Institut de technologie alimentaire (ITA) a présenté, mercredi à Dakar, son projet de vulgarisation du couscous économique au goût fermenté à base de céréales sèches et à partir de la semoule et non de la farine, a constaté l’APS.

’’Nous avons mis au point un couscous dit ‘’économique’’ doté
d’un goût acide comme réclamé par les consommateurs et en intégrant le sorgho et des mélanges de céréales sèches à la liste des matières premières utilisées’’, a indiqué le coordonnateur de l’équipe de recherche, Fallou Sarr.

Dr Sarr, par ailleurs chef du service Céréales et Légumineuses de l’ITA qui s’exprimait lors de la cérémonie de lancement du couscous économique, a relevé que ‘’le procédé a consisté à hydrater, brasser et précuire la semoule’’.

’’Cette innovation permet de gagner du temps et de l’énergie dans le processus de fabrication notamment lorsque le transformateur a une importante commande’’, a indiqué Fallou Sarr.

’’C’est ce gain de temps et d’énergie de même que le prix qui confère au couscous le qualificatif d’’économique’’, a expliqué le chercheur devant des membres d’organisations de transformation et de producteurs de céréales locales.

Le projet de développement de marchés pour les petits producteurs de céréales sèches par l’amélioration du procédé de fabrication et la promotion du couscous économique financé à hauteur de quelque 61 millions par le Programme de soutien à la productivité agricole en Afrique de l’Ouest
(WAAPP).

Le directeur général par intérim de l’ITA, Ndèye Sèye Doumbouya, ne doute pas des résultats probants qu’aura ce projet de par le procédé économique de fabrication du couscous et la mise à disposition des locaux et équipements de l’ITA pendant 6 mois ou plus aux entrepreneurs pour une parfaite incubation.

Le représentant du WAAPP, Mour Guèye a salué la dynamique de relance de la filière céréale à travers ce projet de 3 ans qui sera déroulé dans les régions du Bassin arachidier, de la Casamance, de Dakar et de Saint-Louis.

Pour sa part, le chargé de programmes à l’Association sénégalaise pour la promotion du développement à la base (ASPRODEB), Ahmet Aly Sow, a soutenu que le projet permet d’améliorer l’accès des producteurs aux marchés.