Le Sénégal est sorti victorieux (2 à 0) de sa confrontation avec la Namibie, ce samedi 5 septembre au stade Sam Nujoma de Windheok, pour le compte de la deuxième journée des éliminatoires de la Can 2017. Auteurs d’une entame de match assez laborieuse, se sont reposés sur leur capitaine Cheikhou Kouyaté pour ouvrir la marque à la 34e min. Avant qu’ils se mettent définitivement à l’abri à la faveur d’un deuxième but signé Sadio Mané à la 56e minute. Ce succès permet au Sénégal de conforter sa place de leader de la poule K avec 6 points devant le Burundi qui a réussi à s’emparer de la deuxième place grâce à sa victoire sur le Niger.
L’équipe du Sénégal a enchaîné par une deuxième victoire dans les éliminatoires de la Can 2017 en s’imposant, samedi 5 septembre, face à la Namibie (2-0), pour le comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Can 2015. Les « Lions» ont mis du temps pour imprimer leur marque dans cette première sortie en déplacement.
Sans prendre un réel ascendant dans le jeu, les «Braves Warriors», ont pourtant emballé d’entrée de jeu la rencontre et profitent des erreurs de placement pour mettre la pression sur la défense sénégalaise à quatre regroupée autour du paire Kara Mbodji et de Kalidou Koulibaly (premier match avec les Lions) dans l’axe mais aussi de Lamine Gassama et Pape Ndiaye Souaré sur les flancs.
Cette reprise complétement manquée par Moussa Konaté (15e) sera symptomatique du manque d’inspiration dans le jeu dans le jeu du Sénégal. Le gazon synthétique et l’altitude avaient-ils commencé à faire ses effets, comme certains joueurs l’ont bien relevé avant le match? Tout portait à le croire. Mais le doute sera dissipé à la 36eminute.
Suite à un corner, Cheikh Ndoye, qui faisait ses débuts avec les « Lions », s’élève plus haut pour adresser, de la tête, une passe décisive à Cheikhou Kouyaté. Le capitaine des « Lions » saute sur l’occasion et, d’une tête croisée, ouvre le score (0-1) et relance son équipe. Subitement euphorique, les locaux mettent en profit les flottements notés sur le flanc gauche des « Lions », pour porter le danger devant les buts du portier Abdoulaye Diallo. Mais les « Lions» parviennent à contenir les assauts des Namibiens et réussissent à garder l’avantage à la pause. En seconde période, le Sénégal se met en confiance en posant un peu plus son jeu. Il réussit vite à doubler la mise grâce à Sadio Mané.
L’attaquant des Lions qui s’est jouée de deux défenseurs à l’approche des 18 mètres, parvient à déclencher un tir tendu qui fait mouche (0-2). Fort de cet avantage l’entraîneur Aliou Cissé en profite de l’occasion pour effectuer des changements. Stéphane Badji (63e minute) remplace Idrissa Gana Guéye au milieu et Diafra Sakho supplée Henri Saivet.
Les « Braves Warriors », multiplient les assauts. Ils butent sur une défense et surtout sur Abdoulaye Diallo, auteur d’un arrêt magistral à la 73e minute. Le Sénégal maintient son avance et remporte à terme une deuxième victoire qui lui permet de se rapprocher avec plus d’assurance de la qualification à la Can 2017 au Gabon. Ils gardent les commandes du groupe K, avec 6 pts +4. Dans l’autre rencontre de cette poule, le Burundi s’est relancé en battant en battant le Niger (2-0). Ce succès lui permet d’occuper désormais la 2ème place (3 pts +0) devant les Nigériens (3 pts -1). La Namibie (0 pt -3) reste dernière de la poule. Au sortir de cette rencontre, les « Lions » se sont envolées vers Johannesburg où ils croiseront mardi en match amical, les Bafana Bafana d’Afrique du Sud.
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ALIOU CISSE ENTRAÏNEUR DES LIONS : «Je suis aussi heureux et fier de mes joueurs
« J’ai envie de revoir le match avec beaucoup plus de sérénité. Aujourd’hui, les S2négalais sont heureux. Je suis aussi heureux et fier de mes joueurs. De la tête ou d’un coup de pied arrêté ? L’essentiel est que le Sénégal ait gagné. On était venu pour faire le meilleur résultat possible dans un stade et dans un pays où il est difficile de jouer. Je peux vous garantir que beaucoup de monde ne viendra pas gagner ici. Je viens d’arriver dans l’équipe. Je dois à un moment changer, chercher les complémentarités. J’ai dit qu’une équipe nationale ne se décrète pas. Il faut du temps et des changements. J’ai fait venir de jeunes joueurs pour renforcer et que l’on puisse avoir dans la durée une équipe compétitive. J’ai tout le temps joué en 4-4-2. Aujourd’hui, j’ai voulu apporter une 4-4-3. On peut changer demain. Tout dépendra comment mes joueurs vont s’adapter ».