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Amadou Bâ, ministre de l’économie et des finances : « Le président est en train de mettre en place une œuvre qui fera date »
Publié le samedi 15 fevrier 2014   |  Le Soleil


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© aDakar.com par DF
Le premier ministre a présidé un forum dans le cadre de la célébration des 40 années de la Banque Islamique de Développement
Le premier ministre Aminata Touré à présidé un Forum sur la Banque Islamique de Développement. Dix-sept pays africains ont été représentés. L’organisation de la réunion rentre dans le cadre des célébrations marquant le 40e anniversaire de la BID. Il est question, lors de ce forum, de dresser le bilan des activités menées par la banque (la BID) dans les pays membres et non-membres, d’identifier les difficultés rencontrées, et de participer à la planification d`une nouvelle stratégie décennale. Amadou Bâ, ministre de l`économie et des finances


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Le chef de l’Etat, Macky Sall, a osé la rupture en lançant le Plan Sénégal émergent (Pse), estime le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ. A son avis, avec le Pse, le président est en train de réaliser une œuvre qui marquera l’histoire.
En lançant le Plan Sénégal émergent (Pse) pour installer le Sénégal sur une vague de croissance soutenue de 7 à 8 % sur au moins dix ans, « le président de la République est en train de mettre en place une œuvre qui fera date », a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ, hier, au cours de la rencontre d’échanges avec les députés du groupe parlementaire majoritaire, « Benno Bokk Yaakaar ». Selon M. Bâ, le président Macky Sall « a osé la rupture » avec le Pse. Appréciant l’option pour la rupture du chef de l’Etat, il a rappelé que « la position la plus confortable pour un homme politique, c’est d’annoncer la rupture et rester dans la continuité ». Le ministre a soutenu qu’une idée est en train de germer, celle consistant à faire du Pse une loi d’orientation, afin d’obtenir un consensus sur les questions économiques.
Le Pse intervient dans un contexte régional caractérisé par de bonnes performances économiques des pays de la Cedeao et de l’Uemoa, instances auxquelles appartient aussi le Sénégal. La Cedeao se situe actuellement à un taux de croissance de 7 % alors que l’Uemoa en est à 6 %. Et, paradoxalement, le Sénégal, deuxième économie de la zone Uemoa après la Côte d’Ivoire, a du mal à atteindre 4 % de croissance, « alors que nous dépensons plus que les autres », a déploré le ministre de l’Economie et des Finances. La Côte d’Ivoire réalise un taux de croissance de 9,8 %, tandis que le Burkina Faso, pays moins riche que le Sénégal, se hisse à environ 9 %. « Nous avons une croissance très erratique qui tourne autour de facteurs sur lesquels nous n’avons aucune maîtrise », comme la pluviométrie, les cours du pétrole, a-t-il expliqué. A son avis, cela ne saurait continuer, « il faut prendre notre destin en main ». D’où la pertinence du Pse, conçu par des agents du ministère de l’Economie et des Finances et un cabinet « qui n’a jamais travaillé seul », a-t-il noté.
Amadou Bâ a rappelé le chemin à faire pour atteindre le développement. Car, a-t-il lancé, « aucun homme politique ne peut développer ce pays en moins de 15 ans, et le président de la République a compris cet aspect ». Le Sénégal dispose d’atouts pour atteindre ses objectifs. Sa position géographique en fait un pays très ouvert. Il se caractérise aussi par sa stabilité politique, avec une démocratie bien ancrée, a souligné le ministre. Il s’y ajoute que notre pays a la confiance des partenaires. « La particularité du Sénégal est de recevoir beaucoup d’aide. Tout le monde rivalise pour soutenir notre pays », a fait remarquer M. Bâ.

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