La Chine fait appel à l’expertise scientifique et technique, pour protéger ses biens culturels, tout en mettant l’accent sur la conservation préventive durant ces dernières années, a indiqué, mardi à Pékin,, Yong Duan, chercheur archéologue, au musée national de Pékin.
‘’L’environnement est une contrainte fondamentale de la conservation des biens culturels. Par conséquent, une des priorités de la protection technologique est de prévenir la corrosion et la détérioration causées par l’atmosphère’’, a-t-il expliqué.
M. Duan donnait un cours aux 26 stagiaires venus de huit pays d’Afrique francophones, sur ‘’la présentation des technologies pour la protection des monuments historiques en Chine’’.
’’Ces dernières années, a-t-il expliqué, nous avons mis l’accent sur la conservation préventive pour faire à l’isolation, la pollution atmosphérique, l’humidité, le marrais, l’eau souterraine’’.
M. Duan a indiqué que ’’plusieurs dispositions sont prises pour préserver les biens culturels notamment, la surveillance sans fil, dans les salles d’exposition, la technologie d’échantillonnage et d’analyse du laboratoire, la détection régulière avec des appareils portable pour les musées, afin de mieux connaître l’environnement’’.
Il a fait savoir, ’’pour contrôler l’humidité, il faut un équipement spécial, à température constante, pour prévenir la détérioration naturelle’’.
‘’Il faut sélectionner, concevoir, développer des matériaux protecteurs efficaces, fiables, pour protéger les biens culturels’’, a conseillé Yong Duan.
’’Des détecteurs à ultrasophistiqués et à radioscopie sont utilisés pour faire des recherches. Ils aident à connaître la structure intérieure, les techniques de fabrication et la détérioration des objets, du point de vue macroscopie’’, a expliqué M. Duan.
Par ailleurs, il a rappelé que la Chine compte 4.510 musées, avec 47 villes qui sont placées sous le patrimoine culturel mondial.
Huit pays sont concernés par ce stage : Bénin, Côte d’Ivoire, RD Congo, Ile Maurice, Mali, Maroc, Niger et Sénégal.