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© Autre presse par DR
Aliou Sall, maire de Guédiawaye, élu président de l`Association des maires du Sénégal (AMS) |
En prélude à la conférence internationale sur les changements climatiques, Dakar va abriter un séminaire qui va permettre aux collectivités locales francophones de se faire entendre lors cette rencontre.
Les collectivités locales des pays francophones veulent jouer un rôle important lors de la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 2015 (COP21/CMP11). C’est pourquoi, la Commission décentralisation et démocratie locale de l’Association internationale des Maires francophones (AIMF) a désigné le Sénégal pour abriter un séminaire dont les participants vont parler des changements climatiques. La rencontre va se dérouler à Dakar du 11 au 13 septembre prochain. Elle est organisée en collaboration avec l’Association des Maires du Sénégal (AMS).
En conférence de presse hier, le président de la Commission décentralisation et démocratie locale de l’AIMF, Abdoulaye Baldé, a déclaré que le choix du Sénégal est justifié par beaucoup de raisons. D’abord, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall est le président en exercice du Sommet des chefs d’Etats francophones. Ensuite, Khalifa Sall, maire de Dakar, est le secrétaire général de l’AIMF. Donc, il est tout à fait logique que la capitale sénégalaise soit l’hôte de cette rencontre, affirme le maire de Ziguinchor.
Le séminaire a pour thème : ‘’Pays du Sud face aux enjeux des changements climatiques : l’exemple innovant du partenariat entre l’Etat sénégalais et les villes’’. L’objectif est de permettre aux collectivités locales francophones de se doter d’un document qui va leur permettre de défendre leur position à Paris. ‘’Nous comptons sur le président en exercice du Sommet des chefs d’Etats francophones (Macky Sall) pour qu’il porte ce document à l’attention des décideurs qui vont prendre part à la conférence sur le climat’’, dit le président de l’AMS Aliou Sall.
Le maire de Guédiawaye pense que les discussions liées aux changements climatiques étaient l’apanage des Etats, les Organisations non gouvernementales (ONG) ou des scientifiques. ‘’Les collectivités locales n’étaient pas tellement associées au débat concernant ce domaine. Les pays francophones n’étaient pas aussi tellement visibles dans la lutte contre les changements climatiques. Etant donné que la conférence sur le climat doit se tenir à Paris, les pays francophones doivent y jouer un grand rôle’’, déclare-t-il.
La 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 2015 (COP21/CMP11), aussi appelée ‘’Paris 2015’’, va se dérouler du 30 novembre au 11 décembre 2015. C’est une échéance cruciale, puisqu’elle doit aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays, dans l’objectif de maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C.
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