Après son arrestation, le chauffeur de taxi clando, qui violat et mutilait ses passagères, est sous le coup de quinze plaintes. Et il risque d’être conduit en instruction.
Abdou Aziz Diakhaté, chauffeur de taxi clando qui violait et mutilait ses passagères, n’est pas sorti de l’auberge. Valsé entre le Tribunal et le Commissariat central à cause des retours de Parquet, il devra faire face aux pluies de plaintes qui tombent sur sa tête. Mues par le courage, ces femmes ont décidé de briser le tabou pour que la honte change de camp en saisissant la justice : on a appris que quinze plaintes ont été déposées contre lui pour viols présumés sans oublier les autres délits comme vol ou agression qui risquent de compliquer sa situation.
Il est cependant sûr que d’autres femmes, victimes des pratiques de ce «maniaque», préfèrent garder le silence à cause du tabou et des stéréotypes qui entourent ce sujet. Vu la gravité des faits à lui reprochés, son dossier est sur la voie de l’instruction et risque d’atterrir devant la Chambre criminelle.
Abdou Aziz Diakhaté a ravagé la banlieue dakaroise. Il a été arrêté après une longue chasse à l’homme des limiers du Commissariat central de Guédiawaye qui l’ont mis hors d’état de nuire. Il écumait la zone comprise entre le Technopôle et le site de l’Arène nationale. L’indélicat chauffeur avait opté de transporter pratiquement les femmes d’un «certain standing» qu’il détectait grâce à leur apparence chic. Au lieu de les déposer à la destination à lui proposée, il faisait des détours en ville, selon une source. Ensuite, il les conduisait vers le Technopole et le site de l’Arène nationale, qui sont contigus, ou dans des zones réputées criminogènes. Elles sont débarquées, dépouillées et violées sous la menace d’une arme blanche. Lui est aujourd’hui sous le joug d’une vieille dame : la justice.
Le chauffeur de clando subit un retour de Parquet
Le chauffeur de taxi clando et son acolyte n’ont pas été entendus hier par le procureur de la République. Ils ont fait hier l’objet d’un retour de Parquet. Abdou Aziz Diakhaté et son receleur sont en conflit avec la justice pour des comportements peu orthodoxes. Le chauffeur de taxi clando ne misait que sur une clientèle composée de femmes de haut standing qu’il conduisait entre le Technopôle et le site de l’Arène nationale où il abusait d’elles avant de les dépouiller de leurs biens qu’il revendait dans le marché noir.