L’actuel Secrétaire général du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, vient de publier aux Editions L’Harmattan, l’ouvrage intitulé ««Le Sénégal sous Macky Sall : De la Vision à l’ambition. Les réalisations à mi-mandat ». Dans ce livre de 401 pages, l’essayiste brandit des faits pour démontrer comment le Président Macky Sall est passé de la vision à l’ambition, en posant des actes concrets dans les domaines économique et social, entre 2012 et 2O14. De l éducation au Mines et à l’Industrie, en passant par l’Enseignement supérieur, la santé, l’Agriculture, l’essayiste n’a rien négligé. L’auteur s’est aussi appliqué a exposer les critiques des détracteurs de la politique de Macky Sall, pour ensuite les déconstruire. Lessayiste parle aussi, dans ce livre, de la famille présidentielle et du pouvoir. Abdou Latif Coulibaly a consacré une postface où il explique son engagement personnel dans la politique.
L’ouvrage que vient de publier, aux Editions L’Harmattan, l’actuel Secrétaire général du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, intitulé «Le Sénégal sous Macky Sall : De la Vision à l’ambition. Les réalisations à mi-mandat », comporte cinq parties.
Dans la première, le journaliste-écrivain, parle de ses rencontres avec Macky Sall, de son expérience gouvernementale, surtout de celle de ministre de la Bonne gouvernance et de porte-parole du gouvernement. Il avoue que cette responsabilité (celle de porte-parole) n’était pas chose facile, même si l’essayiste s’est consolé, à plusieurs reprises, des félicitations du Président Macky Sall et de son Premier ministre d’alors, Abdoul Mbaye. Mais cela avait fait, dit-il, des jaloux qui souhaitaient sa mort politique.
ACTES POSES PAR MACKY
La deuxième partie de cet ouvrage didactique retrace les actes et les mesures posés par le Chef de l’Etat Macky Sall, depuis son accession au pouvoir jusqu’à maintenant. L’auteur parle de la réponse du président de la République à la demande sociale, en termes d’allègement des prix des denrées, des produits pétroliers, de baisse des impôts, de prise en charge, des problèmes de santé des populations, d’habitat social et de sécurité au travail. L’essayiste donne des statistiques, avec des tableaux détaillés (voire, entre autres, les pages 52, 54 et 227). Il décrit les faits avec une précision exquise, comme ces programmes de logement de la Snhlm, de la Sicap SA etc. L’auteur parle aussi de l’augmentation de la pension de retraite.
REALISATIONS DU GOUVERNEMENT
La troisième partie de cet ouvrage s’arrête sur les réalisations du gouvernement dans les domaines économique et social, entre 2012 et 2O14. De l’éducation au Mines et à l’Industrie, en passant par l’Enseignement supérieur, la santé, l’Agriculture, l’essayiste n’a rien négligé. L’auteur, dans une démarche critique, a questionné les politiques engagées par le gouvernement, pour en dégager les ambitions affichées à travers l’adoption des plans triennaux d’investissement (2014-2016 et 2015-2017). A titre d’exemple, à la page 148, il expose la critique formulée par les politiciens au sujet de l’action gouvernementale dans le domaine de l’agriculture. Après l’exposé de leur discours, Abdou Latif Coulibaly s’emploie à déconstruire leurs arguments aux fins d’asseoir les choix des gouvernements de Macky Sall.
FONDEMENTS DU PSE
C’est dans la quatrième partie de l’ouvrage, que l’auteur va parler du Plan Sénégal Emergent (Pse). Ici, l’essayiste s’est appliqué à éclairer sur les fondements théoriques et paradigmatiques dudit Plan. Sans occulter ses grandes orientations, les réformes engagées , son financement, sa mise en œuvre et son suivi. Dans cette partie de l’ouvrage, l’auteur commence par la question de l’origine : C’est quoi le Pse ? Répondre à cette, c’est comprendre tout le reste. Puis, il s’attaque aux axes du Pse(qui sont au nombre de trois), avant de parler des « réformes indispensables », du financement du Pse, de la mise en œuvre et du suivi.
ENTREPRISE DE DECONSTRUCTION
Tout comme l’agriculture, l’auteur expose les critiques des détracteurs du Pse. Lesquelles tournent autour du diagnostic jugé insuffisamment ou partiellement documenté ; une répartition spatiale jugée inéquitable de l’activité économique ; le silence du document sur la question de la monnaie ; la dette publique etc. Sur chacun de ces points, l’auteur s’est employé, avec des arguments soutenus, à déconstruire le discours des détracteurs du Pse.
QUESTION DE LA GOUVERNANCE
Dans la dernière(cinquième) partie, l’essayiste aborde la question spécifique de la gouvernance, en partant de l’idée qu’aucun développement ne saurait être engagé et réussi, si cette question n’était pas réglée. Car, dit-il, c’est elle qui a toujours constitué l’obstacle suprême sur lequel se sont fracassées, depuis l’aube des indépendances, toutes politiques publiques initiées aux fins de sortir notre pays du sous-développement. L’auteur qui a eu à diriger le ministère de la Bonne gouvernance est, comme qui dirait, en terrain connu. Il a abordé la gouvernance dans ses formes administrative, politique et économique et du point de vue de la sauvegarde de l’intégrité publique. Il expose, à la page 351, les opinions critiques sur la gouvernance.
LA FAMILLE PRESIDENTIELLE
C’est dans cette cinquième partie qu’il traite la question de la famille présidentielle et le pouvoir depuis 1960.
L’auteur déclare que le Président Senghor, pourtant distingué par sa rigueur et sa rationalité occidentale, n’a pas manqué de placer, à de hautes postes de responsabilités dans l’Etat, des membres de sa famille, et, parfois avec la manière : Il cite l’exemple d’Adrien Senghor.
Avec l’arrivée du Président Abdou Diouf, dit-il, la présence de sa famille est réduite. Il parle de son frère Magued Diouf qui avait occupé des fonctions ministérielles.
Me Wade qui remplace Diouf au pouvoir, fera intervenir, de façon remarquable sa famille, à partir de 2004. Il confie à son fils biologique, Karim Wade, l’équivalent de quatre ministères.
Quant à Macky Sall, deux ans après son installation, il nomme son beau-frère, ministre. Il parle du frère cadet du Président qui est allé à l’assaut des suffrages pour devenir maire. Un des oncles du Chef de l’Etat occupe les mêmes fonctions de maire par la grâce du suffrage universel. Quand à l’époux de la mère de Marème Sall, l’épouse du chef de l’Etat, il dirige le conseil de surveillance d’une structure parapublique.
ENGAGEMENT POLITIQUE
L’ouvrage se referme sur une postface, consacrée à son engagement en politique. L’auteur parle en homme livre : «Je suis libre de faire des choix dans ma vie. Je l’ai toujours fait sans demander la permission de personne. Pourquoi changer à soixante ans révolus ? ». L’auteur poursuit : « J’ai été journaliste pendant plus de vingt-cinq ans. J’ai quitté ce beau métier que j’ai sincèrement adoré du fond de mon cœur. Je n’ai jamais pensé que je l’aurai abandonné avant la retraite, mais le Bon Dieu en a décidé autrement… ».
DOCUMENT PRECIEUX
Cet ouvrage de 401 pages est un précieux document pour tous ceux qui veulent appuyer leurs positions sur le travail du régime de Macky Sall, pour ceux qui ont horreur de parler avec légèreté des choses qu’ils ignorent. Ce sont des faits que l’auteur expose et sur lesquels chacun peut fonder ses opinions.