Reegie Moore et Michael Brandon Roll, les deux joueurs américains naturalisés respectivement par l’Angola et la Tunisie, n’ont pas encore flambé à l’Afrobasket 2015, comme on aurait pu s’y attendre, vu que la naturalisation de joueurs vise souvent à profiter de leur talent.
Les deux basketteurs connaissent en effet des fortunes diverses à l’issue du premier tour du plus grand tournoi continental, le plus ancien, Moore, se faisant voler la vedette par Roll, le dernier venu.
Reggie Moore, qui en est à sa deuxième édition d’Afobasket et qui a déjà goûté au sacre avec l’Angola, en 2013, n’a pas son apport habituel dans ce début de compétition.
Il tourne avec une moyenne de 6,3 points par match, soit 19 points en trois rencontres de poule, et cumule une moyenne rebonds de 3 par match. Il est crédité d’une passe décisive par match, également.
Pour un joueur à son poste (ailier fort), c’est une performance assez moyenne, quand on sait que sa moyenne dans cette compétition est de 11 par match.
L’autre Américain du tournoi, Michael Brandon Roll, naturalisé tunisien, a un meilleure rendement, même si, comparé à Moore, il évolue à un poste plus ‘’soft’’.
Dans son rôle de pointeur, il a déjà à son actif 33 points après trois matchs disputés et a surtout monté en régime, passant de 5 points contre l’Ouganda à 12 points contre la Centrafrique, pour ensuite culminer à 16 points contre le Nigeria.
Roll, 28 ans, donne pour l’instant satisfaction à la Tunisie, une
équipe dont il participe beaucoup au jeu.
En plus des points qu’il apporte, il compte 10 passes décisives (soit une moyenne de trois par match) et 16 rebonds, soit plus que Reggie Moore, son compatriote sous d’autres cieux.