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Terrorisme : 18000 ressortissants de 100 pays indésirables en Turquie
Publié le mercredi 26 aout 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© Agence de Presse Africaine
Le Premier Ministre Aminata Touré a procèdé à l`inauguration de la clinique d`ophtalmologie de Nurlu Goz
Mme Touré a procédé, samedi 22 février, à l`inauguration de la Clinique d’ophtalmologie Nurlu Goz, à la cité CPI dans la commune de Grand-Yoff. L’infrastructure sanitaire moderne a été installée par des promoteurs turcs.




Les autorités gouvernementales turques ont établi une liste de 18.000 personnes considérées comme de potentiels combattants terroristes étrangers interdits d’entrer sur territoire en proie à des ‘’attaques meurtrières’’ du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan (rébellion), a indiqué à l’APS l’ambassadrice de Turquie au Sénégal, Nelgun Erdem Ari.
‘’Nous avons recensé actuellement 18.000 ressortissants de 100 pays dans une liste de personnes interdites d’entrer dans le territoire turque, parce que susceptibles de venir rejoindre les rangs des groupes du PKK’’, soutenu Mme Ari.
La diplomate turque indique que ‘’le nombre de potentiels combattants terroristes étrangers va crescendo’’, passant de ‘’280 noms’’ à ‘’2.066, deux ans plus tard’’.
Elle a salué la coopération de certains pays après la Résolution 2178 du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU).
Les unités turques d’évaluation des risques établis dans les aéroports et autres gares de transport, qui ont détecté depuis 2011, 1450 potentiels combattants étrangers, ont déporté 1900 personnes et expulsé 800 autres rien que cette année, a dit Mme Ari.
La diplomate qui a appelé les pays dont sont originaires ces ‘’combattants’’ à prendre des mesures appropriées, a rappelé que les services de renseignements turcs ont identifié trois étrangers dans l’attaque de la ville de Nigde, qui a tué deux officiers.
L’ambassadrice de Turquie à Dakar a salué la fermeté du président de la République Macky Sall dans la lutte contre le terrorisme. Elle a indiqué que son pays a arrêté plus de 600 personnes soupçonnées d’avoir des liens avec des groupes terroristes en Syrie.
‘’Nous menons aussi des opérations efficaces contre les réseaux transfrontaliers qui facilitent le recrutement ou le financement du terrorisme. Mais, nous avons besoin de plus de coopération internationale à cet égard’’, a souligné Mme Ari.
Selon la diplomate, ‘’tout le monde doit se rappeler que la Turquie est le dernier arrêt et ces networkers et combattants terroristes étrangers transitent par un certain nombre de pays avant d’atterrir chez nous ‘’.
Elle accusé le PKK d’avoir ‘’tué des dizaines de milliers de personnes innocentes, saboté gazoducs et oléoducs, mis le feu sur des trains, véhicules et autres matériels de construction’’.
‘’Et, après l’attentat suicide qui a tué 32 civils et 2 policiers, la Turquie a immédiatement commencé les opérations contre DAESH [l’Etat islamique], PKK, et DHKP-C [organisation d’extrême gauche]’’, a expliqué Mme Ari.
Depuis le 20 Juillet, 57 membres des forces de l’ordre (Police, Gendarmerie, Armée) et 40 civils ont été tués, 203 agents de sécurité et 146 civils blessés et une quinzaine de personnes enlevées par les terroristes du PKK, a indiqué la diplomate turque.
Toutefois, Mme Ari a souligné que le gouvernement turc est disposé, pour la sécurité et la stabilité du pays, à ouvrir le dialogue, à condition toutefois que ‘’le PKK accepte de quitter le pays’’.
Ces derniers mois, le PKK a revendiqué plusieurs attaques sur le territoire turc, comme l’attaque à la voiture piégée qui a tué fin juillet deux soldats dans la province à majorité kurde de Diyarbakir.
Presque à la même période, le groupe armé a aussi revendiqué le meurtre de deux policiers turcs retrouvés morts près de la frontière.
Entre autres, le PKK s’est aussi attribué l’attentat-suicide survenu début août dans le sud-est de la Turquie, qui a tué au moins deux militaires et en a blessé une trentaine d’autres.
Le PKK, formé en 1978 par Abdullah Öcalan, est une organisation armée se présentant comme un mouvement de guérilla.
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