Le Comité interparlementaire de l’ l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) recommande aux Etats membres de ‘’soutenir les établissements d’enseignement supérieur pour qu’ils puissent appliquer l’égalité des traitements aux étudiants de l’Union’’.
L’application de la directive communautaire sur l’égalité de traitement des étudiants communautaires est l’une des recommandations à l’issue du dernier CIP-UEMOA (10-21 août), indique le communiqué transmis à l’APS.
Ont pris part à cette 36e rencontre, qui s’est tenue à Ouagadougou, les députés membres du CIP du Bénin, du Burkina-Faso, de Côte d’Ivoire, de Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo.
Au sein de l’espace UEMOA, des efforts restent à faire en ce qui concerne la libre circulation des professions libérales et des réformes concernant l’enseignement supérieur, notamment la période unique du Baccalauréat et l’égalité de traitement des étudiants ressortissant.
En 2005, l’UEMOA a adopté une directive stipulant que les étudiants ressortissants de tout Etat membre de l’Union ‘’bénéficient, sur l’ensemble du territoire de l’Union, du droit d’accéder aux Institutions publiques d’enseignement supérieur, dans des conditions similaires à celles prévues pour les nationaux du pays d’accueil’’.
‘’Ils acquittent des frais universitaires de même montant que les nationaux. Les frais universitaires visés à l’article premier couvrent, les frais d’inscription, les frais de scolarité et les frais des œuvres universitaires. Les Etats membres de l’Union s’obligent à lever, à la date du 31 décembre 2007, au plus tard, toutes restrictions aux principes définis à l’article premier’’, mentionne la disposition.
A l’issue de leur dernière session, les parlementaires ont recommandé aux Etats membres de ‘’ transposer et appliquer les Directives communautaires dans les délais règlementaires’’ et de ‘’soutenir les établissements d’enseignement supérieur pour qu’ils puissent appliquer l’égalité des traitements aux étudiants de l’Union’’.
Ils ont demandé aux Etats de ‘’réaffirmer résolument la volonté politique de respecter les critères de convergence’’ et de ‘’prendre des mesures pour faciliter l’appropriation des critères de convergence par les administrations nationales’’.