Des mesures urgentes d’adaptation et des actions communes sont nécessaires pour faire face au fléau des changements climatiques, a indiqué, lundi à Dakar, Moustapha Ly, secrétaire général du ministère de la Pêche et des Affaires maritimes.
Evoquant les effets climatiques, M. Ly est revenu sur l’élévation du niveau de la mer, la modification des traits de côte, les inondations, l’érosion côtière, la salinisation des sols et de l’eau, la dégradation des mangroves entre autres.
Il présidait un atelier de mise en œuvre de l’adaptation au changement climatique dans les zones côtières d’Afrique, regroupant plusieurs experts de la région.
‘’Le phénomène des changements climatiques constitue un défi majeur pour le développement socio-économique de nos états côtiers’’, a-t-il indiqué.
C’est en ce sens que ‘’des mesures d’adaptation au climat sont essentielles au développement et la réduction de la pauvreté en Afrique’’, a-til souligné, ajoutant que des stratégies pragmatiques à court, moyen et long terme, visant à renforcer la coordination intersectorielle et la coopération aux niveaux national, régional et mondial, s’avèrent plus que nécessaires.
En effet, Moustapha Ly a rappelé que le Sénégal s’est doté d’un Plan d’action national d’adaptation (PANA) qui vise à faire face aux urgences de risques climatiques au niveau de trois secteurs clés de l’économie nationale, vulnérables aux changements climatiques que sont l’agriculture, les ressources en eau et les zones côtières.
Revenant sur les termes de l’atelier, il a indiqué que les zones côtières des pays africains, sont déjà vulnérables à un certain nombre de catastrophes naturelles et sont touchées par une série de problèmes environnementaux.
‘’La présente rencontre nous donne l’occasion de revisiter les différents aspects sur la thématique pour une maitrise parfaite de formulation de propositions à soumettre au Fonds d’adaptation aux changements climatiques’’, a dit M. Ly.
‘’Les ressources marines et côtières sont à la base d’une bonne partie des activités économiques et sociales en Afrique’’, selon le secrétaire général citant en exemple les secteurs de la pêche, du tourisme, de l’extraction minière en mer.