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Taxis: Les tarifs invariables malgré les intempéries
Publié le samedi 22 aout 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
Baux Maraîchers
© aDakar.com par DF
"Baux Maraîchers": Dakar tient sa nouvelle gare
La nouvelle Gare de Dakar a été inaugurée ce lundi. Cette infrastructure devra permettre de moderniser davantage le transport et de permettre une plus grande mobilité des voyageurs. Construite sur un site de 12 hectares, la gare des "baux maraîchers" a coûté 7,5 milliards de fCFA.




A Dakar, les prix du transport en taxi sont invariables, malgré la pluie, qui cause souvent des ennuis mécaniques aux chauffeurs.

"Les prix restent au même niveau, il n’y a pas eu de hausse. Et les passagers paient les tarifs habituels, selon la distance du trajet", explique Omar Ndiaye, l’un des nombreux chauffeurs de taxi rencontrés à la gare routière Petersen, dans le centre-ville de Dakar.

Le prix d’un voyage en taxi peut aller jusqu’à 3.500 francs CFA - ou même dépasser ce montant -, un tarif calculé par les chauffeurs selon la longueur du trajet et le niveau d’accessibilité du lieu de destination du client. Les tarifs par kilométrage ne sont pas en vigueur dans la capitale sénégalaise.

Les coûts du transport sont fixés aussi selon que le passager décide d’emprunter ou pas l’autoroute à péage, quand il s’agit de se déplacer entre Dakar et les villes de Pikine ou Rufisque, explique Omar Ndiaye.

Selon Marie Sow, les pluies ne changent rien aux tarifs. Elle dit payer en moyenne 2.500 francs CFA pour aller de Grand-Yoff, son quartier, au centre-ville. Un prix qu’elle consent bien à payer, selon ses dires.

Les pluies ont rendu difficile la circulation des automobilistes à Dakar et provoquent des ennuis mécaniques aux chauffeurs.

A Sacré-Cœur, l’un des quartiers de la capitale, Moussa Dramé, un chauffeur de taxi, nettoie sa voiture acquise grâce à l’un de ses proches.

"Il faut éviter les zones à risque, où on peut facilement se retrouver avec une panne. Il faut être prudent, ne pas aller n’importe où, éviter les quartiers difficiles à traverser", explique M. Dramé, qui dit veiller beaucoup à la bonne tenue de son taxi.

Cette prudence entraîne la baisse de ses gains quotidiens depuis le début de l’hivernage, tient-il à signaler, soulignant qu’il vaut mieux gagner moins d’argent que d’aller très souvent chez le mécanicien.

Les chauffeurs de taxi se désolent des pertes de temps causées par les pluies durant lesquelles beaucoup d’entre eux, à l’instar de Moussa Dramé, se garent pour éviter tout ennui de moteur.
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