Djim Momar Guèye, technicien supérieur en génie sanitaire à la brigade régionale du service d’hygiène de Fatick, a invité jeudi les populations au traitement à domicile de l’eau de puits et de robinet afin de retenir certaines particules nuisibles à la santé.
’’Présentement, ce que nous faisons pour permettre à la population d’avoir de l’eau potable, c’est leur conseiller de la traiter à domicile avec des techniques appropriées avec un bon entretien des récipients de stockage’’, a-t-il dit.
M. Guèye s’exprimait au cours d’un atelier de partage sur l’eau potable organisé par le Comité régional d’étude et de suivi des politiques économique et sociale (CRESPES)
’’On remarque que la plupart des forages de la région ont une eau imbuvable à cause de la salinité. C’est pourquoi, cette eau est utilisée pour le bain et autres usages domestiques’’, a rappelé le technicien supérieur à la brigade régionale du service d’hygiène
de Fatick.
Il a rappelé que ’’dans le temps, les gens traitaient l’eau dans les puits’’.
’’On vient, on met de l’eau de javel dans le puits mais à un moment
donné, la science a évolué et on s’est rendu compte que l’eau peut être polluée au niveau même de la source, du transport, de la manipulation et même au niveau des récipients de stockage’’, a t-il relevé.
Selon lui, ’’le problème fondamental pour Fatick c’est qu’il ne faut pas boire l’eau du robinet et les gens sont obligés de se rabattre sur l’eau de puits’’.
’’Et si vous avez la chance de visiter ces puits là, vous allez vous rendre compte que cette eau n’est pas potable. Il faut absolument faire le traitement c’est-à-dire la filtrer pour retenir certains particules’’, a indiqué Djim Momar Guèye.
Pour amener les populations à un changement de comportement, le service d’hygiène fait une série ‘’de sensibilisation au niveau des les radios mais également à travers des causeries’’, a-t-il souligné.