Les activités de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass pourraient démarrer en 2016 au plus tard, les travaux devant être achevés au mois de décembre prochain, a annoncé mercredi le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Maïmouna Ndoye Seck.
‘’Nous espérons avoir le premier vol durant le second semestre de l’année 2016, mais nous avons insisté auprès du directeur général de l’AIBD et de notre partenaire, le groupe Saudi Binladen, pour que, à la fin de cette année, les principaux travaux puissent s’achever. Ce qui permettrait de faire tous les tests nécessaires de la certification, afin de permettre aux vols commerciaux de démarrer leurs activités sur cet aéroport’’, a-t-elle souligné.
Maïmouna Ndoye Seck a fait cette annonce mercredi à Diass (Mbour, ouest), où elle visitait les installations de l’AIBD et des sites de recasement destinés aux populations affectées par la réalisation de cette infrastructure aéroportuaire.
Démarrés en décembre 2007, les travaux de construction de l’AIBD devaient être terminés en novembre 2012. Mais ils ont connu un retard, causé entre autres par des problèmes d’avenants qui ont empêché la poursuite normale du chantier, achevé à 85 %, a expliqué Mongi Houcine, responsable du groupe Studi chargé de la validation des études, du suivi, de la supervision et du contrôle des travaux.
D’après Maimouna Ndoye Seck, ‘’dans un chantier aussi important qu’un aéroport, on ne peut pas manquer d’avoir des avenants’’.
’’Nous avons vu qu’au niveau du hangar des passagers, des passerelles ont été augmentées en cours de travaux pour faire face à des besoins particuliers des opérateurs. Tout cela crée les besoins de signer des avenants. Nous avons également un avenant qui a eu également comme conséquence la baisse des prix, puisqu’il y a une zone qui a été enlevée des travaux’’, a expliqué Mme Seck.
Elle affirme que ‘’c’est un problème qui inhérent à tous les travaux de grande envergure’’. Selon elle, "il est prévu un contrat de base mais aussi des avenants pour prendre en charge les évolutions dans le scoop principal du projet".
"Et c’est ce qui s’est passé avec les avenants qui ont été signés’’, a-t-elle encore expliqué. Elle signale que des négociations sont en cours par rapport aux coûts inhérents au dernier avenant qui doit être signé, mais ‘’cet avenant ne retarde pas beaucoup le travail’’.
Toutefois, elle a reconnu qu’une difficulté a été notée avec la société Saudi Binladen, l’entreprise chargée de la construction de l’AIBD. Elle s’est néanmoins montrée rassurante, en indiquant qu’avec les discussions en cours, ‘’très rapidement’’, les solutions seront trouvées pour ‘’retrouver, voire augmenter le rythme des travaux’’.
Ceux-ci ne sont d’ailleurs pas à l’arrêt, assure-t-elle, précisant que "c’est tout simplement un ralentissement des activités". "Mais nous espérons retrouver le rythme normal pour rattraper le temps perdu’’, a-t-elle ajouté.