C’est cette semaine qu’on saura si les ténors, qui sont sous contrat avec Aziz Ndiaye, vont bien combattre avec les cachets qu’ils avaient négociés au départ ou s’ils vont revoir les termes de ces contrats à cause de la conjoncture actuelle de la lutte.
Sans risque de se tromper, le plus petit cachet que le promoteur Aziz Ndiaye doit payer à ses lutteurs est de 40 millions FCfa. Des cachets qui intéressent le combat Gouye-Gui/ Zoss.
Dans les autres duels, à savoir Tyson/Gris et Balla Gaye 2/Bombardier, le patron d’Aziz Productions a dû casquer très fort. La formule des promoteurs, c’est d’utiliser les fonds propres pour payer les cachets en attendant que les partenaires (annonceurs) se signalent pour collaborer avec eux. Mais, le risque avec cette option, c’est que si les annonceurs ne se signalent pas, les promoteurs seront à coup sûr dans l’impossibilité d’honorer leurs engagements avec les lutteurs.
C’est malheureusement le visage actuel que présente la lutte. Qui sont les grands perdants dans cette affaire là ? Ce sont seuls les lutteurs. Normalement, que le promoteur perde ou pas, après avoir disputé un combat, le lutteur doit être payé intégralement. Parce que, en réalité, il est lié au promoteur par un contrat de concession à côté duquel il y a une autre partie correspondant à un contrat dit de sponsoring inconnu au Cng.