L’Ecole supérieure d’économie appliquée (ESEA, ex-ENEA), fondée en 1964 par Mamadou Dia, le défunt président du Conseil du Sénégal, a formé plus de 11 000 cadres de développement venant d’une dizaine de pays africains en 50 années d’existence, a révélé, mardi à Dakar, son directeur Oumar Ndour.
‘’En 50 années d’existence, cette école a formé plus de 11 000 cadres africains en développement venant de plusieurs pays’’, a notamment dit M. Ndour lors de la cérémonie de lancement des activités de l’ESEA qui coïncide avec la sortie de sortie de sa 40ème promotion.
Environ 60 étudiants — 40 sénégalais et 20 non sénégalais — ont obtenu leur parchemin après quatre années de formation dans les domaines des travaux de l’aménagement du territoire et de la gestion urbaine, de l’animation et de la médiation pédagogique et des travaux de planification.
La cérémonie dont le parrain est le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Mary Teuw Niane, a réuni, outre M. Niane, plusieurs cadres de l’administration diplômés de cette école, dont l’ancien ministre d’Etat Cheikh Tidiane Sy ou encore Alioune Badiane, directeur d’ONU-Habitat, le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) Ibrahima Thioub.
‘’Les 70% des sortants de cette école depuis sa création sont Sénégalais, tandis que les 30% qui restent nous viennent d’autres pays africains, tels que le Niger, la Mauritanie, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Maroc, la Mauritanie, la Gambie, le Mali ou encore la Guinée’’, a résumé Oumar Ndour, lui-même sortant de cette école.
Il a relevé que les diplômés de cette école ‘’font aujourd’hui la fierté de cet établissement parce qu’étant dans la plus haute sphère de l’administration publique, dans le secteur privé, dans les collectivités locales et dans les ONG et les organisations communautaires’’.
L’ENEA, rattachée à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar en 2010, a été créée et pensée par feu Mamadou Dia en 1964 pour ‘’combler aux besoins en personnel des structures d’encadrement rural (coopération, animation, expansion rurale) pour notamment procéder à l’exécution du premier Plan de développement économique et social du Sénégal.