Les pays africains doivent mutualiser leurs moyens pour pouvoir organiser des Jeux olympiques, selon le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), Mamadou Diagna Ndiaye élu récemment au Comité international olympique (CIO).
’’Vous savez les JO, ce n’est pas une mince affaire mais si les gens se syndiquent, mettent ensemble leurs moyens, il y a des raisons que ça marche’’, a dit M. Ndiaye en conférence de presse, lundi.
Mais cette mutualisation suppose que les contraintes liées aux dessertes aériennes et aux problèmes d’infrastructures soient réglés, a-t-il fait savoir.
Le président du CNOSS faisait face à la presse sénégalaise une semaine après son élection au CIO.
Parlant de cette élection, il a indiqué que c’est l’image du Sénégal qui est réconfortée dans le paysage sportif mondial.
‘’Au-delà de ma modeste personne, c’est le Sénégal qui est honoré’’, a-t-il dit félicitant l’équipe qui l’a accompagné pour cette élection au niveau de l’instance dirigeante du mouvement olympique.
‘’Il s’agira de marquer notre présence en faisant bouger les choses’’, a-t-il relevé se présentant comme le ’’continuateur’’ des dirigeants sénégalais ayant eu à siéger dans cette instance.
Mamadou Diagna Ndiaye est le 5-ème dirigeant sénégalais à intégrer le CIO après Amadou Barry, premier président du Comité olympique sénégalais, les juges Kéba Mbaye et Youssoupha Ndiaye et le président Lamine Diack qui a intégré la structure en tant que président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF).
Elu en 2006 à la présidence du CNOSS, Diagna Ndiaye a été réélu à deux reprises à ce poste.