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Attaque du cortège du président de la République à l’université de Dakar: BSS appelle à la préservation des institutions
Publié le lundi 10 aout 2015  |  Sud Quotidien
Benno
© aDakar.com par MC
Benno Siggiil Senegal fait le point sur la situation du pays
Dakar, le 09 mars 2015 - La coalition politique Benno Siggil Senegal a rencontré la presse nationale pour aborder les questions politiques, sociales et économiques du pays.




La conférence des leaders de la coalition Benno Siggil Sénégal (Bss) a tenu hier, une conférence de presse à l’issue de sa réunion hebdomadaire. Lors de ce face à face avec des journalistes, les camarades de Moustapha Niasse ont notamment déploré les incidents survenus le vendredi 31 juillet dernier, lors du déplacement du chef de l’État au campus social de l’université Cheikh Anta de Dakar (Ucad). Rappelant que la stabilisation de la démocratie et le renforcement de l’État de droit exigent de tous les acteurs politiques une attitude responsable qui exclut toute forme de violence, ils ont appelé à la préservation des institutions.

Près d’une semaine après le caillassage du cortège présidentiel lors de la visite de Macky Sall à l’université Cheikh Anta de Dakar, le vendredi dernier, des condamnations continuent à pleuvoir chez les acteurs. Dernière en date, la sortie hier, de la coalition Benno Siggil Sénégal (Bss). Lors d’une conférence de presse, tenue dans les locaux de l’Alliance des forces de progrès (Afp), en marge de leur réunion hebdomadaire, les leaders de cette coalition qui avait soutenu la candidature de Moustapha Niasse lors du premier de la présidentielle de 2012, ont déploré les incidents survenus lors du déplacement du chef de l’État au campus social de l’université Cheikh Anta de Dakar (Ucad).

Face aux journalistes, les leaders de Bss ont dénoncé avec la dernière énergie «ces agissements irresponsables et antirépublicains de certains étudiants». «Bss condamne sans équivoque tout recours de la violence, de même tout acte tendant à entraver l’accès de l’espace universitaire à un de ses acteurs ne saurait être toléré », a fait savoir Papa Ndiaye Diouf, le porte-parole du jour dans son propos liminaire. Poursuivant, le porte-parole du jour des leaders de Bss a, par ailleurs , rappelé à l’endroit des acteurs politiques que la «stabilisation de notre démocratie et le renforcement de l’État de droit exigent de tous les acteurs politiques une attitude responsable qui exclut toute forme de violence». Et, ce pour «quelle que raison que ce soit». Il a ainsi invité à la «préservation des institutions à la tête desquelles se trouve le chef de l’État qui est la clé de voûte de celles-ci».

Sur un autre registre, les leaders de Bss invitent le Président Macky Sall à rendre opérationnelle la concertation entre les membres de la coalition Benno bokk yakaar (Bby) et à parachever sa structuration pour la rendre plus dynamique. Parmi les leaders de cette coalition qui ont pris part à cette rencontre avec la presse, figurent, entre autres, l’ancien maire de la ville de Dakar, Mamadou Diop, Maguette Thiam du Pit, Zator Mbaye de l’Afp, Papa Ndiaye Diouf, Marcel Ndiana Ndiaye, Mansour Ndiaye et El hadji Momar Sambe du Rtas.

Interpelé sur les arrestations des étudiants, affiliés aux partis d’opposition, les leaders de Bss refusent tout amalgame. Mieux, ils ont même exprimé leur soutien aux services de l’État en charge d’identifier les présumés jeteurs de pierres. Pour cause, ils pensent que l’agression contre le chef de l’État relève d’une stratégie bien mûrie hors des murs de l’université. Prenant la parole en premier, El hadji Momar Samb dans une longue plaidoirie jugeant inadmissible ce qui s’est passé à l’Université le vendredi dernier, a indiqué que tout citoyen doit se sentir agressé. «En démocratie, tous les citoyens sont égaux devant la loi. La couleur de celui qui s’est rendu coupable de ces actes, à la rigueur criminels, compte peu. Les auteurs doivent être identifiés et livrés à la justice», a-t-il fait savoir. Abondant dans le même sens, Zator Mbaye de l’Afp ajoute pour sa part que les auteurs doivent être «traqués, arrêtés et jugés».

Dépolitisation de l’espace universitaire ?

S’agissant de l’idée de la dépolitisation de l’espace universitaire proposée comme solution à la violence qu’on note dans les universités par certains acteurs, les leaders de Bss votent contre. Pour cause, ils estiment que ce n’est pas la politique qui est à l’origine de cette violence, mais plutôt la manière de faire de la politique. Bien que qualifiant cet incident d’une situation inédite comparable à un chef de famille dont les enfants refusent la parole sous son propre toit, El Hadji Momar Samb, pour montrer son désaccord, estime pour autant que l’espace universitaire n’est pas en dehors du Sénégal mais plutôt le Sénégal en miniature de surcroît». «La dépolitisation de l’université est impossible et ne doit pas envisager», assure pour sa part Mamadou Diop, maire honoraire de Dakar.
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