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Caillassage du cortège présidentiel à l’Ucad : Le Recteur annonce des sanctions
Publié le vendredi 7 aout 2015  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
Les recteurs et directeurs des institutions publiques d’enseignement supérieur dénoncent les actes de violences sur le cortège du président de la République
Dakar, le 05 Juillet 2015 - Les recteurs et directeurs des institutions publiques d’enseignement supérieur du Sénégal ont dénoncé les actes de violences lors de la visite du président de la République à l`université Cheikh Anta Diop.




Les auteurs des actes de violence notés lors de la visite du chef de l’Etat à l’Ucad, vendredi dernier, seront sûrement sanctionnés si leur responsabilité dans cette affaire est établie. En conférence de presse hier, le recteur de l’Ucad a fait savoir que les instances habilitées de l’université prendront les dispositions nécessaires.

Face à la presse hier, le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) a été interpellé sur les sanctions prévues à l’encontre des auteurs des actes de violence contre le cortège du président de la République. Selon Ibrahima Thioub, «cela relève de la sécurité» mais une fois que la responsabilité des uns et des autres sera établie par qui de droit, «les instances habilitées de l’université, en vertu des lois et règlements qui gouvernent la discipline dans l’enseignement supérieur et l’Ucad, prendront les dispositions nécessaires». «Les étudiants qui ont été arrêtés sont entre les mains d’institutions de la République, qui sont régies par des lois et des règlements. Il n’est pas de notre ressort de dire quoi que ce soit sur cette question. En tout cas, s’il est établi qu’ils ont fauté nous nous en tiendrons aux lois et règlements qui régissent la discipline au sein de l’université», a-t-il déclaré. Selon le recteur de l’Ucad, «les règles, qui régissent la discipline au sein de l’université, comportent une série de sanctions graduées en fonction du niveau de la faute». D’après M. Thioub, une fois la faute d’une certaine gravité établie, la sanction peut aller jusqu’à l’exclusion définitive de toutes les universités. «Ces textes sont connus, il y a des instances du conseil de discipline qui ont en charge leur application», a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, M. Ibrahima Thioub a tenu à préciser que l’écrasante majorité «des étudiants n’ont rien à voir avec ces comportements». Selon lui, ces derniers «sont particulièrement intéressés d’avoir les meilleures conditions de vie et d’études dans l’espace universitaire dans ses deux composantes, académique et sociale , de pouvoir poursuivre leurs études et de pouvoir recevoir une formation, d’être diplômés et de quitter l’université dans les meilleures conditions, armés de savoir et d’une bonne formation capable de les insérer dans le tissu économique». « Il n’y a pas de doute, c’est notre expérience au quotidien. Qu’il y ait quelques étudiants, une minorité qui puisse participer à de tels événements, nous ne le nions pas, mais l’écrasante majorité des étudiants ne s’inscrivent pas dans cette logique», a-t-il dit.
S’agissant du rôle que doivent jouer les universités pour éviter de telles dérives, le recteur de l’Ucad a rappelé la fonction première de ces institutions d’enseignement. «Notre fonction, c’est une fonction d’éducation, de formation et une formation d’enseignement. Nous délivrons du savoir et dans le moment de délivrance de ce savoir, nous participons à agir sur le mieux-être de l’étudiant. Nous participons à lui donner un certain nombre de valeurs qui sont les fondements de notre Nation. Nous contribuons à en faire un citoyen respectueux des institutions quelle que soit dans la discipline où il est formé», a-t-il soutenu. M. Thioub précise toutefois, que les autorités académiques ne sont pas seules dans cette logique. «Les familles ont leur rôle à jouer, les autres structures, les autres institutions, chaque démembrement jouant son rôle, on arrivera à un espace de paix, de dialogue, de confrontation d’idées dans l’école en général et au niveau de l’université en particulier», a-t-il indiqué.
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