Plaidoyer pour le retour des "stadiers" durant les navétanes #aDakar

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Plaidoyer pour le retour des "stadiers" durant les navétanes

Publié le vendredi 7 aout 2015 | Agence de Presse Sénégalaise

Le préfet du département de Fatick, Mouhamadou Moctar Watt, a invité jeudi les responsables de mouvements navétane à retourner au programme de formation de ‘’stadiers’’ pour assurer la sécurité dans les stades durant le championnat national populaire.

‘’Tant qu’il s’agit de la commune, il n’ y a pas de gap au niveau de la sécurité mais pour ce qui est de l’intérieur du département, il n’est pas possible de mobiliser au quotidien les forces de sécurité et de les déployer en milieu rural. Le palliatif c’est le retour d’un programme que l’Etat du Sénégal avait mis en œuvre allant dans le sens de former des stadiers’’, a-t-il dit.

Le préfet Watt qui présidait un comité département de développement (CDD) consacré à l’organisation du championnat national populaire plus connu sous le nom de navétane a rappelé que les stadiers ‘’sont des gens qui sont formés pour maintenir la sécurité à l’intérieur des stades’’.

Selon lui, ‘’aujourd’hui il appartient aux responsables de mouvements navétane de reprendre ce programme et de voir dans quelle mesure il est possible de trouver des stadiers qui soient issus des différentes communautés’’.

‘’Pour ce qui est de la violence, ce qu’on peut faire c’est insister et mettre l’accent sur la prévention c’est-à-dire à chaque fois qu’il y a des matchs à risque de pouvoir mobiliser les responsables de forces de sécurité’’, a dit Mouhamadou Moctar Watt.

’’On essaie aussi de voir comment impliquer les ASP (Agence de sécurité de proximité) mais également la possibilité de former les stadiers pour assister les forces de sécurité ou bien les relier’’, a-t-il ajouté parce qu’on ‘’ne peut déployer les forces de sécurité dans plus de 250 villages’’.

Par ailleurs, ‘’les responsables de mouvements navétane ont souhaité une révision à la baisse du coût des prestations assurées par les forces sécurités. Mais ces prix là sont fixés par un décret et les responsables de forces de sécurité sont extrêmement limités pour apporter une réponse’’, a-t-il fait savoir.