Le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) n’apprécie pas l’attitude des étudiants lors de la récente visite du président de la République Macky Sall à l’université de Dakar où son cortège a été accueilli par une pluie de pierres. Magatte Thiam, secrétaire général de ladite formation politique, et ses camarades l’ont fait savoir hier à l’issue de leur secrétariat. Tout en saluant la ‘’maîtrise’’ et le ‘’professionnalisme’’ des forces de l’ordre dont la ‘’lucidité’’ et la ‘’pondération’’ ont permis au pays d’éviter une tragédie, le secrétariat du Pit flétrit l’attitude des ‘’étudiants’’ lanceurs de pierres.
Leur forfait, selon les camarades de Magatte Thiam, ‘’le lieu où il a été commis, l’institution que représente le président de la République, l’ignominie qu’ils ont ainsi répandue sur les légitimes revendications des étudiants représentent autant d’éléments faisant qu’aucun Sénégalais, dépositaire d’un brin de bon sens, ne peut admettre que de tels errements aient été commis’’. Condamnant fermement une telle ‘’forfaiture’’, le Pit réitère son opposition de principe au choix de la violence comme mode de traitement des différends politiques. Ainsi, il attend du gouvernement que ‘’toute la lumière soit établie sur cette ténébreuse affaire afin que plus jamais la Nation ne soit ainsi mise en danger’’.
Le secrétariat du Pit a par ailleurs procédé à une première évaluation des résultats du BAC et du BFEM. Il a ainsi relevé la ‘’médiocrité’’ des performances du système éducatif sénégalais et estime que ‘’de tels résultats, dans un monde où de plus en plus le savoir devient un intrant direct dans la sphère de la production et celle de la compétitivité, interpellent tous les segments de la nation : le gouvernement bien entendu, mais aussi les apprenants, leurs parents et, principalement, les enseignants’’. Pour le Parti de l’indépendance et du travail, ‘’sans un consensus fort sur les efforts à faire, sans la stabilisation des secteurs scolaires et universitaires, il sera bien difficile au Sénégal de faire partie, dans un avenir proche, des pays enviés de par la qualité de leurs ressources humaines’’.