Près de 25 tonnes de cocaïne et plus de quatre tonnes de chanvre indien ont été saisies au courant de l’année 2014 par l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), a indiqué mercredi à Dakar son directeur Mame Seydou Ndour.
’’Il y a une progression dans les opérations de saisie. En 2011, nous avons saisi 485 kilogrammes de chanvre indien, en 2012 128kg, en 2013 3.845 tonnes et en 2014 4.620 tonnes’’, a expliqué le directeur de l’OCRTIS.
Il intervenait dans le cadre des séries de conférences dénommées ‘’Les mercredis de la Police’’. Initiée par la Direction générale de la Police nationale, cette rencontre a réuni de hauts cadres de la Police, des représentants du corps diplomatique, des membres d’autres corps habillés, des universitaires entre autres.
Axée sur le thème "les manifestations de la criminalité : l’action de la Police", la rencontre dont l’objectif est de mener des ‘’réflexions autour des enjeux sécuritaires’’ un mercredi sur deux, a été présidée par la directrice générale de la Police Anna Sémou Faye.
‘’Pour la cocaïne, nous avons constaté cette même tendance haussière dans les opérations de saisine. En 2011, nous avons saisi une capacité de 1.7kg, en 2012 (6.4kg), en 2013 (13kg) et 24.903 tonnes de cocaïne en 2014. Ce qui nous fait près de 30 tonnes de chanvre indien et de cocaïne en 2014’’, a souligné M. Ndour.
Lors de sa présentation il a insisté sur les missions de l’OCRTIS, composée d’une section opérationnelle, d’une section de documentation et d’une brigade canine.
Le directeur de l’OCRTIS est longuement revenu sur les missions de démantèlement de réseaux et de filières pour une réduction significative de ce phénomène criminel.
‘’Nous avons procédé à plusieurs interpellations et de démantèlements de trafiquants et d’usagers. Plus de 150 trafiquants ou usagers ont été arrêtés en 2014’’, a relevé Mame Seydou Ndour.
Selon lui, le cannabis constitue la première préoccupation de l’OCRTIS. ‘’Mais aussi nous sommes confrontés à d’autres types de drogue comme la cocaïne, le haschich, l’héroïne, les amphétamines, les barbituriques, les benzodiazépines entre autres’’, a poursuivi Mame Seydou Ndour.