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Le CORED a rendu six avis depuis son installation (Président)

Publié le jeudi 6 aout 2015 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
Le Cored a fait le bilan de la couverture des locales et de la situation de la presse
Des membres du directoire du CORED animaient une conférence de presse, pour "recadrer les journalistes", en rapport avec la volonté de cette instance d`inscrire ses actions dans "le sens d`une presse libre et responsable". Le CORED avait décidé d`une relance de ses en mars dernier, à l`issue d`une assemblée générale. Photo: Bacary Domingo Mané, président du Cored

Le Tribunal des pairs du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) a rendu six avis, à la suite de plaintes, depuis son installation le 27 août 2014, a indiqué mercredi, Bakary Domingo Mané, président de l’instance d’autorégulation.

Ces plaintes ont été suivies d’effet, a dit Mané, précisant que ‘’la première sanction du tribunal des pairs c’est l’avertissement, la deuxième, le blâme et le troisième et le dernier est la proposition de retrait partiel ou définitif de la carte e presse’’.

’’Et lorsqu’on retire à un journaliste sa carte de presse, il n’est plus rien du tout du point de vue social’’, a déclaré le président du CORED qui révèle que pour les deux derniers avis, les journalistes fautifs ont reçu un blâme.

Bakary Domingo Mané intervenait à Saly (Mbour, ouest) lors du démarrage des travaux d’un colloque de deux jours (5-6 août) sur ’’Les mécanismes d’autorégulation des médias en Afrique de l’Ouest’’.

’’Lorsque le tribunal des pairs statue sur ces affaires-là, on saisit les organes concernés et en bas de chaque avis, on recommande au journaliste d’être regardant par rapport aux règles d’éthique et de déontologie. Le CORED n’a pas un bâton et on ne va pas jouer le gendarme, mais on va utiliser de la pédagogie pour parler aux confrères’’, a soutenu Bakary Domingo Mané.

’’En utilisant la pédagogie, on veut dire aux confrères que le journaliste c’est un métier qui est très compliqué dans la mesure où il est question de sciences sociales, puisque c’est l’homme qui est au cœur de l’information. Mais nous pouvons faire des efforts pour améliorer davantage notre métier. Et nous souhaitons aussi que les confrères comprennent les enjeux qui se jouent à ce niveau-là’’, a-t-il insisté.

A son avis, ’’si l’opinion ne croit plus à ce que vous faites, c’est une mort sociale’’. Or, a t-il souligné : ’’Nous ne voulons pas prendre la responsabilité de la mort sociale. C’est pourquoi nous insistons pour que les journalistes sachent raison gardée et reviennent aux fondamentaux du métier’’.