"Fausse alerte à la bombe : Radisson a le blues", "Dakar sous la hantise des attaques terroristes", "Fausse alerte ou sabotage ?", "L’histoire de la fausse alerte à la bombe", etc.
L’Observateur, auteur de l’un de ses titres, affirme que "l’alerte à la bombe reçue hier à l’hôtel Radisson Blu n’était rien d’autre qu’une mauvaisse farce".
Il tire cette conclusion des recherches menées par la Police dans ce réceptif hôtelier situé sur la corniche de Dakar, "de 18h30 à 22h30". Selon ce journal, 451 personnes ont évacuées mardi soir de cet hôtel situé sur la corniche de Dakar.
"La Police confirme la thèse d’une fausse alerte", écrit Le Populaire, en ajoutant que "le GIGN, la BIP (…) les RG, les sapeurs-pompiers [ont fouillé] l’hôtel et ses environs" pour conclure à "une fausse alerte".
"C’est une publicité dont Radisson n’avait pas besoin", écrit le billettiste du journal Le Quotidien, qui met "la fausse alerte" sur le compte de ceux qui "auront toujours la mauvaise idée d’attirer de faux ennuis dans un pays resté loin des menaces".
Son confrère de Direct Info ne semble pas partager cet avis. Il est allé jusqu’à poser la question de savoir si "le Sénégal est (…) à l’abri du terrorisme". Question à laquelle il répond lui-même : "Dans tous les cas, notre pays, qui a toujours été un havre de paix et de stabilité, ne doit pas dormir sur ses lauriers. La vigilance s’impose."
Le Quotidien affirme, comme Walfadjri, que la Police cherche l’auteur du "coup de fil anonyme" qui a signalé la présence d’une bombe dans ce réceptif, au point d’y installer "la confusion générale", selon les termes du journal cité en premier lieu.
L’As croit connaître l’origine du coup de fil en question, en affirmant que le coup de fil en question "provient de la France". "L’appel a été émis à partir de la France, comme [le montre] l’indicatif figurant sur le poste téléphonique. C’est un numéro commençant par 003311 qui s’est affiché sur le poste de téléphone de la réception de l’hôtel", écrit-il.
"Ça va exploser dans 20 minutes", aurait dit la personne à l’origine de "la fausse alerte", rapporte Libération.
Le Parti démocratique sénégalais (PDS) fait l’objet de beaucoup d’articles parus dans les quotidiens.
"Le PDS enrôle la société civile", titre Enquête, qui annonce que ses responsables ont adopté "une nouvelle stratégie" en vue de la libération de Karim Wade, ancien ministre et membre de ce parti.
M. Wade est condamné en mars dernier à une peine de six ans de prison ferme et au paiement d’une amende de 138 milliards de francs CFA d’amende par la Cour de répression de l’enrichissement illicite.
"La bataille continue, en vue de la libération de Karim Wade. Ses partisans ont lancé une pétition dans ce sens. Ils ont même fait appel à la société civile, pour la réussite de leur combat", ajoute Enquête.
Le Témoin Quotidien signale que "le PDS fait feu de tout bois", pour obtenir la libération de Karim Wade et des "étudiants kidnappés" à la suite des jets de pierres sur le cortège présidentiel, la semaine dernière, à l’Université Cheikh Anta Diop.
"Aïda Mbodj lance une pétition pour la libération de Karim Wade", ajoute ce journal, qui se fait l’écho des décisions arrêtées mardi par le comité directeur du PDS.
Sud Quotidien estime que "le PDS est en zone de turbulences", en raison des "emprisonnements en cascade" de ses militants.