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Ouvrage sur l’intégration sous-régionale : Fatimata Sawadogo partage son expérience

Publié le mercredi 5 aout 2015 | Le Quotidien

© aDakar.com par DF
Du matériel informatique d`un montant de 48, 5 millions aux universités publiques
Dakar, 9 octobre 2014 - Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Professeur Mary Teuw Niane, a remis jeudi, en compagnie de la représentante de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) au Sénégal, Fatima Sawadogo, du matériel informatique d`une valeur de 48, 5 millions de francs CFA aux recteurs des universités publiques du Sénégal.

Fatimata Sawadogo Thiambanio, représentante-résidente de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), partage, dans son premier ouvrage de 152 pages intitulé : «De la Ceao à l’Uemoa, ou la genèse d’une intégration sous-régionale réussie», ses 33 ans de service passés au niveau de cette institution. Il s’agit, selon l’auteur de cet ouvrage publié par L’Harmattan Sénégal, de témoigner pour la postérité.

La représentante-résidente de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), dans son premier ouvrage de 152 pages intitulé : «De la Ceao à l’Uemoa, ou la genèse d’une intégration sous-régionale réussie», passe en revue la question de l’intégration. De l’avis de Mme Fatimata Sawadogo Thiambanio, il s’agit, après 33 ans de service à l’Uemoa, de partager son expérience. «Un ouvrage sur l’intégration africaine mérite que l’auteur ait quelques notions sur cette question. Et, il se trouve que, personnellement, j’ai passé toute ma carrière dans l’intégration. Après 33 années de service de l’intégration régionale, j’ai estimé qu’il était de mon devoir de témoigner pour la postérité. Les plus jeunes ne connaissent pas bien les institutions dans lesquelles ils servent», constate-t-elle. En outre, Fatimata Sawadogo Thiambanio, qui estime que l’Uemoa est méconnue du grand public, considère que cette institution a fait un grand bond en avant. Pour rendre visibles les activités de l’Uemoa, elle propose à ses camarades de mettre davantage l’accent sur la communication. «Il y a un travail à faire à ce niveau. Et, par rapport aux réformes, les Etats prennent des engagements. Mais, on a comme l’impression qu’une fois rentrés chez eux, ils sont confrontés à certaines difficultés de terrain qui les empêchent de mettre en œuvre, de manière assez efficace, ces réformes-là. Et tous ces aspects constituent des manquements à l’avancée du processus d’intégration», remarque-t-elle. Le préfacier dudit ouvrage édité par l’Harmattan Sénégal, Cheikh Adjibou Soumaré, président de la Commission de l’Uemoa, note que c’est un solide argumentaire de la trajectoire de l’intégration ouest-africaine.