Invité de l’émission Grand jury de la Radio futurs média (Rfm privée), Mor Ngom, ministre conseiller du président de la République et par ailleurs maire de Ndangalma a reconnu hier, des difficultés d’ordre financier dans la mise en œuvre de la première phase de l’Acte III. Cependant, le maire et ancien ministre a tenu à préciser à l’endroit de ses collègues, maires de communes à Dakar, que l’Acte III de la décentralisation n’a pas été mis en place pour combattre un quelconque adversaire politique.
Le ministre conseiller du président de la République, Mor Ngom a fait hier, dimanche, le point sur la première phase de l’Acte III. Invité à l’émission Grand jury de la Radio futurs média (Rfm privée), le maire de Ndangalma a ainsi reconnu des difficultés d’ordre financier dans la mise en œuvre de la première phase de l’acte III. Ces difficultés sont, selon lui,éprouvées par l’ensemble des maires ainsi que des présidents de conseils départementaux sur l’ensemble du territoire national.
Ce constat, Mor Ngom dit l’avoir fait à l’issue d’une tournée nationale qu’il a effectuée en sa qualité de président de la chambre des élus de l’Alliance pour la République (Apr). «J’ai eu à faire une tournée nationale avec mon équipe. À l’issue de cette visite, nous avons pu constater des difficultés éprouvées par l’ensemble des exécutifs locaux que sont les maires et les présidents de conseils départementaux. Moi, je sais qu’il y a des problèmes, il ne faut pas les ignorer», admet le ministre Mor Ngom. Avant de préciser par ailleurs que ces problèmes ne découlent pas d’une absence de réflexion approfondie dans la préparation de cette réforme. Pour cause, a-t-il avoué, il est prévu une évaluationpour chaque étape de la mise en œuvre de cette réformeet des rectifications à chaque fois que de besoin. Sous ce rapport, le maire de Ndangalma invite ainsi ses collègues maires decommunes à Dakar à plus d’humilité. Car, «l’Acte III de la décentralisation n’a pas été mis en place pour combattre x ou y. C’est une politique que nous avons trouvée sur place et que nous parachevons».
Sur un autre registre, se prononçant notamment sur le débat sur la réduction de la durée du mandat présidentiel, le ministre Mor Ngom dit refuser de jouer au trouble-fête. «Je suis un militant discipliné. Mon président a fait une promesse, je m’en tiens à cette promesse. Interpellé également sur les divergences dans la gestion du dossier Tamsir Faye entre le ministre des Affaires étrangères et le Secrétaire d’État, chargé des sénégalais de l’Extérieur, Mor Ngom a dédramatisé et parlé d’épiphénomène.