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Lutte contre la discrimination à l’égard des femmes : Le Code de la famille, un frein
Publié le lundi 3 aout 2015  |  Le Quotidien
Réunion
© aDakar.com par DF
Réunion du Conseil consultatif national des droits humains (CCNDH)
Dakar, le 31 Juillet 2015 - Le ministre de la Justice a présidé une réunion du Conseil consultatif national des droits humains (CCNDH). Cette rencontre de restitution d’un certain nombre de rapports périodiques sur l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, a réuni plusieurs organisations de société civile et d’autres acteurs.




Après son passage devant le Comité pour l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes en début juillet à Genève en Suisse, la direction des Droits humains rend compte des résultats. Devant le Conseil consultatif national des droits de l’Homme hier, elle a cité les bons points du pays, mais aussi reconnu que des dispositions de la loi restent encore un obstacle.

Devant le Comité pour l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes à Genève le 7 juillet dernier, le Sénégal a essayé de montrer les efforts qu’il a consentis pour le respect des droits de la femme. Beaucoup d’avancées ont été notées, mais il reste encore à faire, a reconnu hier le ministre de la Justice, garde des Sceaux à l’ouverture d’un atelier de restitution en direction des membres du Conseil consultatif national des droits de l’Homme. Même si elle est consacrée par la Constitution et par les conventions internationales ratifiées par le pays, l’égalité entre homme et femme reste un idéal à atteindre.

Le Code de la famille contient en lui-même plusieurs dispositions qui légalisent la discrimination à l’égard de la femme. «Il y a la question du choix du domicile conjugal qui reste une question de revendication, la question de la puissance paternelle. Il y a aussi des avancées à faire dans les cas de viol suivi de grossesse et pour l’action en indication de paternelle qui n’est pas suffisante. Elle a un objectif alimentaire seulement alors qu’il y a un traumatisme qui est fait. Ce sont des faits sur lesquels nous devons travailler», a reconnu Me Sidiki Kaba.
Pour les points positifs, la direction des Droits humains, qui représentait le Sénégal à Genève, a détaillé les efforts faits par le pays pour l’atteinte de l’effectivité de l’égalité de genres. «Plusieurs dispositions renforcent la jouissance égalitaire des droits garantis par la Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples et le Protocole de Maputo», a souligné le ministre de la Justice. A cela s’ajoutent l’harmonisation avec les engagements internationaux et les politiques initiées pour le renforcement des droits des femmes. D’a­près le directeur des Droits hu­mains, Mouhamadou Mousta­pha Sèye, le Sénégal peut s’enorgueillir d’avancées telles que la loi sur la parité qui a permis d’avoir 47% de femmes à l’Assemblée nationale. Me Kaba s’est aussi félicité du fait que, de façon plus générale, la représentation féminine dans la Fonction publique s’est améliorée. «Elle est passée de 15 mille 584 (18,40%) à 16 mille 346 (19,09% de 2009 à 2010). En 2010, les femmes représentaient 17,29% du corps judiciaire et 1,58% des agents de commandement territorial», a donné pour exemple le garde des Sceaux.
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