Le Sénégal occupe la 62ème place du classement mondial de la liberté de la presse en ce début d’année 2014, selon Reporters Sans Frontières (RSF) dans un communiqué rendu publique hier, mercredi 12 février 2014.
Notre pays est même devancé par la Mauritanie (60ème), une République islamique qui peine à décoller démocratiquement et où l’esclavage est encore pratiqué.
Dans ce classement, l’Afrique de l’Ouest reste la zone la plus mal notée à cause, souligne Reporters Sans Frontières, «des conflits et menaces terroristes».
Ce qui explique d’ailleurs les chutes très lourdes du Mali et de la République centrafricaine dans le classement. Elles illustrent cette corrélation négative entre conflit et liberté d’information.
La Corne de l’Afrique, en proie à une pauvreté et à un autoritarisme inégalés sur le continent, poursuit elle aussi, sa descente aux enfers dans ce classement. RSF, relève que les libertés individuelles en sont les victimes collatérales.
Et si la liberté de la presse de l’Éthiopie post-Zenawi est qualifiée dans le rapport de «libéralisation manquée», au Djibouti, «la voix des sans-voix n’est pas entendue». L’Érythrée décroche le titre très peu enviable de «la plus grande prison d’Afrique pour les journalistes». Quant à la Somalie, l’insécurité et l’autoritarisme dans ce pays, plombent le travail des journalistes.
En 2013, sept journalistes ont succombé lors d’attaques terroristes attribuées ou soupçonnées être le fait de la milice islamiste Al-Shabaab. En novembre 2013, la même milice a privé toute une région de télévision en réquisitionnant les antennes satellites des villageois sous prétexte qu’elles leur donnaient accès à des images non respectueuses de l’Islam. Ici, «l’information en soi est perçue comme une menace», commente le rapport de RSF.
En Afrique Centrale aussi, la dégradation se poursuit.
A noter que la Finlande occupe la tête du classement. Elle est suivie par les Pays-Bas, la Norvège.
La Namibie, premier pays africain pointe à la 22ème place du classement. Suivi du Cap-Vert et du Ghana. Le premier pays francophone est le Niger (48ème) au classement.
Le Sénégal occupe la 62ème place du classement mondial de la liberté de la presse en ce début d’année 2014, selon Reporters Sans Frontières (RSF) dans un communiqué rendu publique hier, mercredi 12 février 2014.
Notre pays est même devancé par la Mauritanie (60ème), une République islamique qui peine à décoller démocratiquement et où l’esclavage est encore pratiqué.
Dans ce classement, l’Afrique de l’Ouest reste la zone la plus mal notée à cause, souligne Reporters Sans Frontières, «des conflits et menaces terroristes».
Ce qui explique d’ailleurs les chutes très lourdes du Mali et de la République centrafricaine dans le classement. Elles illustrent cette corrélation négative entre conflit et liberté d’information.
La Corne de l’Afrique, en proie à une pauvreté et à un autoritarisme inégalés sur le continent, poursuit elle aussi, sa descente aux enfers dans ce classement. RSF, relève que les libertés individuelles en sont les victimes collatérales.
Et si la liberté de la presse de l’Éthiopie post-Zenawi est qualifiée dans le rapport de «libéralisation manquée», au Djibouti, «la voix des sans-voix n’est pas entendue». L’Érythrée décroche le titre très peu enviable de «la plus grande prison d’Afrique pour les journalistes». Quant à la Somalie, l’insécurité et l’autoritarisme dans ce pays, plombent le travail des journalistes.
En 2013, sept journalistes ont succombé lors d’attaques terroristes attribuées ou soupçonnées être le fait de la milice islamiste Al-Shabaab. En novembre 2013, la même milice a privé toute une région de télévision en réquisitionnant les antennes satellites des villageois sous prétexte qu’elles leur donnaient accès à des images non respectueuses de l’Islam. Ici, «l’information en soi est perçue comme une menace», commente le rapport de RSF.
En Afrique Centrale aussi, la dégradation se poursuit.
A noter que la Finlande occupe la tête du classement. Elle est suivie par les Pays-Bas, la Norvège.
La Namibie, premier pays africain pointe à la 22ème place du classement. Suivi du Cap-Vert et du Ghana. Le premier pays francophone est le Niger (48ème) au classement.