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Marche ^pour le versement des cotisations sociales: Le Synpics met la pression sur les patrons de presse
Publié le mercredi 29 juillet 2015  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DF
Fermeture annoncée de l`AITV: le délégué syndical demande un moratoire
Dakar, le 28 Novembre 2014 - La fermeture de l`Agence internationale de télévision (AITV) ``entraînera des lourdes conséquences`` pour les chaines africaines et internationales, a déclaré, vendredi à Dakar, son délégué syndical, Didier Givodan, qui a demandé un moratoire. Photo: Ibrahima Khaliloulaye Ndiaye, secrétaire général du SYNPICS




Le reversement des cotisations dans les caisses de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) et de la Caisse de sécurité sociale (Css) par les patrons de presse c’est ce qu’exige le Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Le syndicat organise le 31 juillet prochain une marche de protestation à cet effet, histoire de «mettre la pression sur les patrons de presse» et de «sensibiliser les journalistes».

Le Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) va mettre la pression sur les patrons de presse pour les amener à verser les fonds retenus sur les salaires des journalistes et professionnels des médias aux institutions compétentes. A cet effet, le Synpics va organiser, le 31 juillet prochain, une marche de protestation. Selon des responsables de presse interrogés cette manifestation pour, entre autres, le versement des cotisations sociales par les entreprises de presse, permettra à l’organisation syndicale de «mettre la pression sur les patrons de presse» et de «sensibiliser les journalistes».

Car, a en croire Ali Fall, le chargé de la Communication du Synpics, «une petite étude auprès de la Caisse de sécurité sociale (Css) et de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres), révèle que l’ardoise que les entreprises de presse doivent à ces institutions est très élevée». D’où la nécessité «de mettre la pression sur les patrons de presse pour qu’ils puissent cotiser». Toutefois, Ali Fall reste convaincu qu’on ne peut pas mettre la pression sur ces patrons de presse «sans pour autant impliquer l’Etat du Sénégal».

C’est ainsi «qu’on a décidé de marcher pour demander à l’Etat d’arrêter de distribuer de l’argent à titre d’Aide à la presse et de trouver des solutions par rapport à la dette des entreprises de presse aux institutions ou mettre la pression sur les patrons de presses pour qu’ils puissent s’acquitter de leurs cotisations sociales». Pour le syndicaliste, «c’est inacceptable qu’on fasse travailler quelqu’un, qu’on prélève de l’argent sur son salaire tous les mois et qu’on ne le verse pas».

Le chargé de la Communication du Synpics est d’avis que dans cette bataille, les journalistes ont aussi un rôle à jouer. «Le journaliste devrait être beaucoup plus regardant et exigeant pour que les gens cotisent pour eux. Ils ont intérêts à se soucier davantage de leur situation sociale au lieu d’attendre la retraite pour constater qu’on a jamais cotiser pour eux».

Pour Arona Dème, Rédacteur en chef du quotidien Le Populaire, «c’est une injustice du patronat vis-à-vis de leurs employés de ne pas verser les cotisations sociales». Parce que dans «la plupart des cas, pour ne pas dire tous les organes de presse de ce pays, les patrons font des retenus sur les salaires de leurs employés et ne versent pas les cotisations», explique-t-il. C’est un problème et demain ça peut être «un drame social pour ces pères de familles qui pourraient se retrouver dans une situation qu’ils n’ont même pas de pension de retraite», prévient-il.

A en croire Arona Dème, c’est important donc de «sensibiliser les autorités mais surtout les journalistes qui sont les principaux concernés». Il faut donc les sensibiliser, leur dire que «c’est un combat à mener d’abord à l’interne et au niveau personnel pour chaque organe de presse et ensuite au niveau du Syndicat».

Pour rappel, cette marche permettra aussi au Synpics de dénoncer «le manque de volonté manifeste du gouvernement de voter le Code de la Presse et les lenteurs observées dans les négociations pour l’application de la nouvelle Convention collective des journalistes et techniciens des médias».
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