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Le président Macky Sall à l`Exposition universelle Milan 2015 Milan, le 25 Juillet 2015 - Le président de la République Macky Sall a visité les stands du Sénégal et de l`Arabie Saoudite à l`Exposition Universelle Milan 2015. Le chef de l`État avait au préalable présidé le Forum économique du Sénégal. |
Dakar - Le président sénégalais Macky Sall a dénoncé mardi à Dakar "les extrémistes qui s’acharnent à prendre le monde en otage", lors d’une conférence internationale sur le thème "Islam et Paix", alors que les islamistes de Boko Haram menacent la stabilité des pays du Sahel voisins.
"Le fracas d’une violence meurtrière résonne à travers le monde, semant la mort et la désolation. Des extrémistes de tous bords s’acharnent à prendre le monde en otage", a déclaré le chef de l’Etat sénégalais à l’ouverture de cette conférence.
"L’islam que nous voulons, c’est un islam de paix et de tolérance", a ajouté M. Sall.
Le Sénégal, pays à 95% musulman, a jusqu’à présent été épargné par les violences des groupes islamistes radicaux qui touchent des pays voisins.
"Il y a 10 ans, personne n’imaginait qu’il y aurait des bombes humaines au Nigeria. Les gens ont peur d’en parler pour ne pas être attaqués. Ils se trompent. Les assaillants sont simplement à l’affût d’opportunités. Il n’y a pas de dialogue possible avec les terroristes", a-t-il martelé, dans la partie de son discours en langue wolof, la plus parlée au Sénégal.
Macky Sall a appelé, face à l"extrémisme", à "construire une paix sociale en corrigeant les inégalités qui nourrissent le sentiment d’exclusion".
Le chef de l’Etat sénégalais s’exprimait à l’ouverture d’une conférence de deux jours, organisée par l’association islamique Jamhiyatou Ansaarud-Dîn (JAD), fondée dans les années 40 au Sénégal et qui a depuis essaimé à l’étranger, y compris au Nigeria.
La conférence, co-parrainée par M. Sall et le roi du Maroc Mohammed VI, se tient en présence de 500 participants venus de 20 pays du monde entier, selon les organisateurs.
Le ministre marocain en charge des Affaires islamiques Ahmed Toufiq, y a dénoncé "les formes jihadistes" de l’islam, "qui veulent faire de la religion (musulmane) une doctrine de guerre".
"Ceux qui commettent ces violences au Nigeria commettent des actes contraires à l’islam. Un des buts de cette conférence est de redorer l’image de l’islam ternie sciemment par certains", a renchéri Mamadou Lamine Bâ, un responsable de l’organisation, en référence aux islamistes de Boko Haram qui ont multiplié ces dernières semaines les attaques au Nigeria, au Tchad, au Cameroun et au Niger.
mrb/fra/fal
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