Le Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) se déroule sans couac dans l’ensemble de la région de Tambacounda, où plus de 6.000 candidats sont inscrits pour passer les épreuves, a noté l’inspecteur d’académie, Alassane Niane.
‘’On a les échos à Goudiry, à Bakel, tout se passe bien comme à Tambacounda. Le système est bien huilé, je pense qu’on va vers une bonne administration des épreuves’’, a indiqué Alassane Niane, au terme de la traditionnelle visite d’un échantillon de centres d’examens par les autorités administratives et académiques.
Dirigée par le gouverneur Cheikh Kane Niane, la délégation dans laquelle étaient représentés aux côtés des autorités académiques, les parents d’élèves, la société civile à travers la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), s’est rendue au collège de Quinzambougou, de Jean 23 et Thierno Souleymane Agne. La commune compte cinq centres, indique le responsable de la communication de l’inspection d’académie.
‘’Les inscrits sont majoritairement présents, il y a de rares absents et généralement il s’agit de candidats libres’’, a relevé le gouverneur.
A Quinzambougou, par exemple, 208 candidats sur les 223 candidats inscrits étaient présents dans les salles d’examens. Les six surveillants absents sur les 13 convoqués, ont été aussitôt remplacés. A Jean 23, quatre absents ont été enregistrés sur les 95 inscrits. Trois des absents sont des candidats libres. Deux surveillants sur les huit, étaient absents.
Les absences notées chez les surveillants, et liées surtout au déroulement du baccalauréat, ont ‘’aussitôt’’ fait l’objet de remplacements, a-t-il dit. ‘’De sorte que tout se passe bien dans tous les trois centres que nous avons visités dans la commune de Tambacounda’’, a ajouté Cheikh Kane Niane.
‘’Je pense que c’est une bonne organisation, aucun couac n’a été noté jusqu’ici’’, a-t-il conclu.
La région a enregistré cette année 6.331 candidats inscrits, pour le BFEM, contre 6.828 l’année dernière, soit une réduction de 497. Ce gap de près de 500 candidats, s’explique selon l’inspecteur d’académie par une réduction du nombre de candidats libres, là où les candidats officiels ont augmenté.