Prise en charges des hépatites: Le Sénégal ne profite pas des innovations mondiales #aDakar

News

Santé

Article

Santé

Prise en charges des hépatites: Le Sénégal ne profite pas des innovations mondiales

Publié le mardi 28 juillet 2015 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
Le gouvernement dégage 180 millions de FCFA pour des projets de recherche
Dakar, le 21 Mai 2014- Le gouvernement a mis à la disposition des chercheurs une enveloppe de plus de 180 millions de francs CFA pour le financement de leurs projets qui cadrent avec les priorités fixées par l`Etat, a annoncé, mercredi à Dakar, le ministre de l`Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane. Mary Teuw Niane s`exprimait lors de la cérémonie officielle de remise symbolique de chèques et de signature de contrats de subvention entre son département et les chercheurs bénéficiaires du FIRST.

Le Sénégal ne profite pas encore des nouvelles molécules et innovations en matière de prise en charge des hépatites, a déploré, lundi à Dakar, la coordinatrice du Programme national de lutte contre les hépatites (PNLH), le Professeur Aminata Sall Diallo.

‘’Nous ne profitons des opportunités internationales qui s’offrent à nous, parce que nous sommes dans un contexte pauvreté. Nous devons faire un plaidoyer, agir sur l’industrie pharmaceutique pour avoir des subventions’’ a souligné le Professeur Aminata Sall Diallo.

Elle s’exprimait à l’atelier de consensus sur la prise en charge des hépatites virales B et C au Sénégal organisé en prélude à la journée mondiale contre cette maladie prévue mardi à Dakar.

Sur le coût du traitement, elle a souligné que ‘’ qu’il est de 84.000 dollars en Amérique, 56.000 euros en Europe et 1.700 dollars en Egypte. En ce qui concerne le traitement de l’hépatite C .

’’Nous ne sommes pas encore dans ce modèle thérapeutique’’, a précisé Aminata Sall Diallo.

Au Sénégal, a-t-elle précisé ‘’ ce que nous faisons pour l’hépatite C, c’est l’association de l’Interfèron et de la Ribavurine en attendant de pouvoir avoir accès à ces nouvelles molécules’’.

Revenant sur le contexte de la journée mondiale contre les hépatites, la coordonnatrice du PNLH a souligné que ‘’c’est particulier car le monde dispose de nouvelles molécules qui permettent de traiter l’hépatite B, des traitements oraux pour l’hépatite C et des guidelines pour le diagnostic et la prise en charge’’.

‘’Ces avancées thérapeutiques sont mondiales, ces nouvelles molécules permettent de contrôler l’hépatite B à 99 % et de guérir l’hépatite C à 100% des cas’’, a-t-elle noté.

S’exprimant sur la prévalence au Sénégal, Aminata Sall Diallo a expliqué que ‘’elle a diminué’’.

’’Au moment où nous démarrions le programme en 1999, la prévalence était de 17 % dans la population générale. Aujourd’hui nous sommes à 11 %’’, a-t-elle relevé.

‘’ Ces résultats ont été favorisés par la vaccination à forte échelle des enfants’’ a-t-elle lancé