Ils seront 203 060 candidats sur la ligne de départ pour l’obtention du diplôme de Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) qui démarre ce lundi, 27 juillet, sur toute l’étendue du territoire national. Les milliers de candidats qui frappent à la porte des lycées, vont être répartis pour cette année dans 977 centres, 1136 jurys.
Les épreuves écrites du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) démarrent ce lundi sur toute l’étendue du territoire. Au moment où les résultats du baccalauréat tombent dans certains établissements, ils seront 203 060 candidats à être attendus dans les 977 centres et 1136 jurys pour subir les évaluations du premier tour.
Cette session voit le nombre de candidats connaitre une augmentation de 03,636% par rapport à celle de l’année dernière, soit 7 115 candidats de plus.
En plus de cela, on note une légère augmentation de tous les paramètres qui interviennent dans l’organisation de l’examen.
Au niveau des centres, il y’a un surplus de 51 contre 926 centres l’année dernière. Pour ce qui est des jurys et des candidats, on note une augmentation respective de 71 et de 7115 contre 1 065 jurys et 195 945 candidats l’année dernière.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction hier, dimanche 26 juillet 2015, la direction des Examens et des Concours a relevé qu’il y’a plus de filles que de garçons. Les filles sont au nombre de 106 925 contre 96 135 garçons. Le texte de la Dexco du ministère de l'Education nationale indique toujours que la région de Thiès enregistre le plus grand nombre de candidats avec 34219 candidats dont 18708 filles et 15511 garçons.
Une tendance qui s’est renversée si l’on sait que la région de Dakar enregistrait le plus grand nombre de candidats. La capitale sénégalaise n’enregistre cette année que 19 430 dont 11.091 filles et 8 339 garçons.
INDEMNITES DE TRANSPORT A IEF DE DAKAR PLATEAU : Une dizaine de présidents jurys crie au scandale
Les présidents de jurys de la circonscription de Dakar Plateau ont décidé de ne pas prendre les indemnités de 5000 F Cfa, en lieu et place des 15000 F Cfa des années précédentes, qui leur sont alloués pour la gestion de la logistique du Bfem.
Alors que les résultats jugés déjà catastrophiques du Bac commencent à tomber dans plusieurs circonscriptions académiques du pays, les candidats au Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) démarrent les épreuves écrites aujourd’hui, lundi 27 juillet. Si toutes les dispositions ont été prises par les autorités pour le bon déroulement de l’examen, le seul hic noté, toutefois, cette année c’est l’indemnité de prise en charge des présidents de jurys qui pose problème. En effet, les présidents de jurys ont eu la grande surprise de voir que le montant alloué chaque année est passé du triple au tiers: de 15000 F Cfa à 5000 F Cfa. Il n’en fallait pas moins pour les présidents de jurys de ruer dans les brancards pour s’indigner de cet acte des responsables.
Ainsi, ils ont décidé tout bonnement de ne pas prendre cette somme jugée modique pour la prise en charge d’éventuels besoins liés au bon fonctionnement des examens. «Il s’est trouvé que cette année quand nous sommes allés à la réunion de coordination de l’IEF de Dakar Plateau, nous avons été mis devant le fait accompli en nous disant que le montant est de 5000 F Cfa par président de jury pour toute la durée de l’épreuve», a soutenu une source proche du dossier. Par conséquent, indique-t-elle, «c’est une insulte, un scandale. On a préféré ne pas prendre et gérer presque 300 candidats, une vingtaine de correcteurs et de surveillants. Ce qui veut dire qu’ils (les responsables du ministère-ndlr) n’auront rien à nous reprocher».
Pour ces présidents de jury, «cette somme permet de gérer le besoin des téléphones, des photocopies ou autres objets comme les marqueurs». Ils sont, rappelons-le, 203.060 candidats sur la ligne de départ du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) qui démarre aujourd’hui lundi, 27 juillet, sur toute l’étendue du territoire national. Les milliers de candidats qui toquent à la porte des lycées, sont répartis pour cette année dans 977 centres, 1136 jurys.
DIOURBEL/EXAMEN DU BFEM : Tout est fin prêt pour un bon déroulement des épreuves
Les épreuves de l’examen du Bfem démarrent ce lundi dans la région de Diourbel. Près de 10355 candidats, soit 5,05 % de l’effectif national, sont appelés à subir ces épreuves au niveau de la région de Diourbel. Pour l’inspecteur d’académie de Diourbel, Gana Sène, «toutes les dispositions ont été prises pour un bon déroulement des examens».
Ils sont au total 10 255 candidats dont 5552 filles et 4703 garçons répartis dans 44 centres et 45 Jury au niveau de la région de Diourbel à subir ce lundi 27 juillet 2015 les épreuves du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem).
Comparé à l’effectif de 2014, celui de cette année connait une hausse de 36 candidats. La part des filles dans les effectifs globaux se situe à 54,14 % contre 46,86 % pour les garçons.
Le nombre de jurys est resté le même que l’année dernière. En revanche, le nombre de centres est passé de 42 à 44. La région accueille 5,05% des candidats. Car, le nombre de candidats au niveau nation se chiffre à 203 060. Pour l’inspecteur d’académie de Diourbel, Gana Sène, déclare que «toutes les dispositions sont prises pour un déroulement de l’examen.»
Les surveillants, les secrétaires et les professeurs correcteurs ont reçu leur convocation à temps. Les épreuves et les imprimés spéciaux ont été mis en place à temps. Une réunion de coordination d’harmonisation avec les présidents de jurys et les IEF a été tenue le vendredi 25 juillet 2015 au conseil départemental de Diourbel. Les autorités compétentes ont été également saisies pour la sécurisation des centres. Les salles de classe devant accueillir les candidats ont été visitées et les tables numérotées. Le chevauchement avec le Bac a amené les autorités à délocaliser quelques centres du BFEM. Par conséquent, toutes les dispositions ont été prises pour informer largement les candidats.
L’inspecteur d’académie demande aux parents de prendre toutes les dispositions pour ne pas être en retard. Les portables et autres documents sont interdits. De lourdes sanctions sont prévues en cas de tricherie.
L’inspecteur de l’éducation et de la formation de Bambey, Bassirou Tine, estime que toutes les dispositions sont prises pour un bon déroulement des examens et espère faire mieux que l’année dernière en termes de résultats.