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Environ 2 millions de personnes sous la menace des hépatites au Sénégal

Publié le lundi 27 juillet 2015 | Agence de Presse Africaine

© aDakar.com par DF
Des financements innovants pour la couverture médicale universelle préconisés
Dakar, le 2 Avril 2015 - La ministre de la santé et de l`action sociale a pris part à une rencontre sur les financements innovants en matière de santé. Cette manifestation est organisée par l`Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (CICODEV-Afrique), en collaboration avec l`Agence nationale pour la couverture maladie universelle (CMU).

Les hépatites menacent au Sénégal quelque deux millions de personnes, a affirmé lundi à Dakar, le Directeur de la santé, Papa Amadou Diack, au cours d'un atelier de consensus sur la prise en charge des hépatites virales B et C au Sénégal, en prélude à la Journée mondiale contre cette maladie prévue mardi à Dakar.

"Au Sénégal, il y a deux millions de personnes qui sont exposées aux hépatites parce qu'il y en a plusieurs. A travers le monde, le fardeau est lourd parce qu'il y a 500 millions de personnes qui ont les virus des hépatites (A, B et le virus Delta), mais qui ne savent pas qu'elles sont infectées. Ce qui cause 1,5 million de décès par an", a soutenu le Dr Diack.

Selon le Directeur de la santé, ces dégâts causés par les hépatites ont amené le Sénégal à renforcer ses efforts surtout en matière de prévention. "Des campagnes de dépistage vont être organisées dans ce sens. Les hépatites sont désormais parmi les priorités nationales. Des directives ont été délivrées au niveau mondial pour accentuer la lutte contre ces maladies qui ont été, il faut le dire des maladies négligées", a-t-il fait remarquer.

De l'avis de la coordonnatrice du Programme national de lutte contre les hépatites (PNLH), le Professeur Aminata Sall Diallo, le Sénégal ne profite pas encore des nouvelles molécules et innovations en matière de prise en charge des hépatites.

"Nous ne profitons des opportunités internationales qui s'offrent à nous parce que nous sommes dans un contexte pauvreté. Nous devons faire un plaidoyer, agir sur l'industrie pharmaceutique pour avoir des subventions", a dit le professeur Diallo.

TE/od/APA