Lamine Diack, le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), a fait part de ses regrets par rapport l’état de l’athlétisme au Sénégal, dans un entretien à paraître dans le prochain magazine de l’Association internationale de la presse sportive (AIPS) .
Interrogé sur ses regrets à quelques semaines de la fin de son mandat à la présidence de l’instance dirigeante de l’athlétisme mondial, le président Diack a avoué n’avoir pas réussi ’’à faire de l’athlétisme le sport numéro un en Afrique’’.
‘’Regardez l’athlétisme dans mon pays et à quel niveau nous sommes maintenant ...’’, a-t-il dit. Selon lui, ’’il est très loin de ce que nous avions l’habitude d’avoir comme niveau’’.
‘’Nous étions de bons sauteurs aussi bien en hauteur qu’en longueur, produisions de grands sprinters, et organisions de grands championnats’’, a-t-il rappelé.
‘’Mais la raison de la baisse est tout simplement due au fait que l’athlétisme a disparu des écoles à Dakar, contrairement par exemple aux îles des Caraïbes qui ont un programme sérieux d’athlétisme à l’école’’ a-t-il admis.
Après n’avoir remporté qu’une seule médaille en argent (marteau dames avec Amy Sène) aux derniers championnats d’Afrique qui ont eu lieu à Marrakech (Maroc) en 2014, le Sénégal n’a encore qualifié aucun athlète pour les prochains championnats du monde prévus du 22 au 30 août à Pékin (Chine).