L’autorité administrative sénégalaise ’’doit être repositionnée’’ dans le contexte nouveau du pays marqué par des mutations politiques, économiques et sociales, a estimé vendredi à Toubacouta (département Foundiougne), Léopold Wade, directeur général de l’administration territoriale.
‘’Si d’un côté, au niveau de la décentralisation, des réformes
sont en cours, au niveau de la déconcentration également, il y a des projets qui sont en cours. Et ces projets ont pour objet de repositionner le chef de circonscription administrative dans le contexte nouveau du Sénégal qui est marqué par plusieurs mutations d’ordre économique, politique et social’’, a-t-il dit.
Il s’exprimait au premier jour d’un séminaire de formation qui rentre dans le cadre du programme de renforcement de capacités des chefs de circonscription administrative et leurs adjoints.
Selon lui, ‘’le chef de circonscription doit se repositionner. Et se repositionner, c’est revoir son profil, se repositionner, c’est revoir son attitude, se repositionner, c’est revoir la perception que l’autorité a dans ses rapports d’une part avec l’Etat et d’autre part avec le citoyen’’.
‘’Il y a des choses à faire, parce que la position du chef de circonscription doit être réadaptée’’, a relevé le directeur général de l’administration territoriale.
Léopold Wade a affirmé ‘’l’autorité administrative d’aujourd’hui
ne peut pas rester l’autorité administrative de 1970. Donc autant que la société sénégalaise évolue, autant tous les sénégalais dont les fonctionnaires et les autorités administratives doivent évoluer’’.
‘’Nous ne pouvons rester sur des positions qui ne cadrent pas avec les besoins de notre monde d’aujourd’hui, de notre société’’, a-t-il fait valoir.