La loi sur la transplantation d’organe atterrit à la Cour Suprême (Ministre) #aDakar

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La loi sur la transplantation d’organe atterrit à la Cour Suprême (Ministre)

Publié le samedi 25 juillet 2015 | Agence de Presse Sénégalaise

© Primature par A. Seck
Ébola: Inauguration du "Terminal H" destiné au corridor humanitaire
Dakar, le 28 Février 2015 - Le Premier ministre du Sénégal a procédé à l`inauguration du "Terminal H" situé à la base aérienne Andalla Cissé de Ouakam et destiné au corridor humanitaire. Photo: Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l`action sociale.

La loi qui permettrait aux insuffisants rénaux de bénéficier d’une transplantation d’organe est à la Cour suprême où elle fera l’objet d’une discussion avec les acteurs de la santé jeudi prochain, a indiqué, vendredi à Dakar, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck.

’’La loi est à la Cour suprême. Elle passe le 30 de ce mois et fera l’objet d’une ample discussion avec les acteurs de la santé et les magistrats. Espérons qu’elle passe, afin de permettre aux patients de bénéficier de la transplantation d’organe’’, a-t-elle soutenu.

Awa Marie Coll Seck s’exprimait au terme d’une visité effectuée au centre d’hémodialyse de l’Association sénégalaise des hémodialysés et insuffisants rénaux (ASHIR) dont les travaux sont exécutés à 90 %.

’’Au cours de la rencontre, les représentants du ministère de la Santé vont expliquer de manière explicite l’importance du vote de cette loi. Le nombre de patients qui pourraient guérir grâce à cette transplantation d’organe est énorme’’, a ajouté le ministre de la Santé et de l’Action siociale.

’’On estime à 600.000 le nombre de Sénégalais qui souffrent de maladie rénale chroniques, qui atteint des malades assez jeunes’’ avec un âge moyen de 35 ans’’, indique un communiqué de l’ASPHIR.

Parmi eux, 1.000 à 2.000 cas vont arriver chaque année au stade ultime de la maladie et vont avoir besoin de dialyse.

Selon le document, un malade a besoin d’’une séance d’hémodialyse trois fois par semaine, à vie, en l’absence de possibilité de greffe rénale’’.