Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdoulaye Baldé, a demandé, jeudi à Dakar, l’adoption d’une stratégie nationale de développement durable, en vue de définir les priorités, au regard des efforts de lutte contre les changements climatiques et des Objectifs de développement durable (ODD).
’’La validation de ces documents d’orientation démontre la volonté de l’Etat d’inclure sa trajectoire de développement dans la durabilité, conformément aux accords convenus au plan international et régional tout en prenant en compte les priorités nationales’’, a souligné M. Baldé.
Il présidait l’ouverture officielle de la première édition de la conférence nationale pour le développement durable qui porte sur le thème : ‘’Villes et territoires durables’’.
Il a rappelé que 2015 est une ‘’année dédiée à la concrétisation locale, nationale et mondiale, du développement durable parce qu’étant un tournant décisif dans la définition d’objectifs, de développement durable inclusif, transversaux, universels orientés vers l’amélioration des conditions d’existence de notre planète’’.
Devant plusieurs acteurs et des spécialistes Abdoulaye Baldé a estimé que la Conférence de Paris sur le climat (COP21) va permettre de ‘’revisiter l’accord sur le climat, particulièrement le protocole de Kyoto, pour prendre en compte, la responsabilité de chaque pays, aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique’’.
‘’Nous oserons espérer que 2015 sera une année de révolution de notre façon de penser, de décider et d’agir, un moment propice, pour interroger nos politiques, nos objectifs de développement économique, social et environnemental et culturel’’ a estimé le ministre de l’Environnement et du Développement durable.
D’un autre côté, il a souligné que le Sénégal a pris l’option de responsabiliser davantage les collectivités locales afin qu’elles soient, les zones d’expression des préoccupations de la base, plus proche encore des citoyens mais aussi, de bases de production et d’impulsion du développement durable, tirant profit de leurs potentialités.
Il a prôné des ‘’territoires doivent être le terrain de prédilection des modes de production adossés, à des technologies économiquement soutenables, écologiquement viables et socialement équitables aux populations vulnérables’’.
Abdoulaye Baldé a estimé que la commission nationale sur le développement durable, mise en place, ‘’doit être un cadre de proposition, de concertation, d’expression de la solidarité gouvernementale et d’évaluation de progrès en matière de développement durable’’.
‘’Il est temps qu’elle jouit de toutes ses capacités et de son expertise depuis plus d’une vingtaine d’années, pour conforter les options prises’’ a souhaité le ministre de l’Environnement.