Santé
VIH/SIDA: La stigmatisation et la discrimination sont les défis majeurs de la riposte (Responsable)
Publié le jeudi 23 juillet 2015 | Agence de Presse Sénégalaise
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La stigmatisation et la discrimination dans la lutte contre le VIH/Sida restent ’’un défi majeur’’, malgré ’’les résultats significatifs et très encourageants’’ obtenus dans la riposte, a soutenu, mercredi à Dakar, la secrétaire exécutive de l’Alliance nationale pour la lutte contre le Sida (ANCS), Maguette Mbodj Guèye.
‘’C’est pourquoi nous estimons que tous les acteurs doivent unir leur force pour faire face à ce défi de la stigmatisation et de la discrimination’’, a-t-elle dit.
Mme Guèye ouvrait les travaux d’un atelier de plaidoyer et de dialogue avec les forces de l’ordre et de sécurité, l’administration pénitentiaire, les sapeurs pompiers et la douane.
Cette rencontre vise à améliorer les connaissances sur l’évolution de l’épidémie. Elle offre l’occasion de donner suffisamment de pouvoir aux participants pour leur permettre de contribuer à la vision ‘’zéro stigma, zéro décès et zéro infection liée aux VIH’’, a-t-elle dit.
Elle a relevé que la loi sur le VIH/Sida a été votée à l’Assemblée nationale depuis 2010, mais‘’le niveau de connaissance sur cette loi est faible’’, malgré les tournées organisées par le CNLS.
‘’La connaissance de la loi sur le VIH/Sida pose en elle-même un problème, à plus forte raison son application’’, a encore souligné Mme Guèye, par ailleurs députée à l’Assemblée nationale.
‘’De peur d’être stigmatisées et discriminées, les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) ont peur de réclamer leurs droits et nous pensons que cette rencontre aidera à l’application de la loi’’, a confié la secrétaire exécutive de l’ANCS.
‘’Nous avons compris que nous devons impliquer et travailler avec les forces de sécurité et de l’ordre pour apporter une réponse contre la stigmatisation et la discrimination, dans la mesure où la lutte contre le sida a connu des avancées notoires en termes réduction et de stabilité de la prévalence’’, a-t-elle dit.
Pour le facilitateur de la rencontre, le commandant Fawzi Alarba Diao, en 2008, une enquête générale dans la police avait révélé une prévalence de 0,7 %. Mais avec l’abnégation du comité de gestion du Sida du ministère de l’Intérieur, cette prévalence a progressivement diminué pour se stabiliser à 0,2%.
‘’Nous avons des hommes qu’on déploie sur les théâtres d’opération. C’est pourquoi ils sont dépistés avant d’aller en mission et à leur retour. Cela nous permet d’avoir une certaine maîtrise de la prévalence et de nos hommes’’, a-t-il indiqué.
’’Il faut également que les forces de l’ordre sachent qu’elles ont un grand rôle à jouer en cas de violation des droits des PVVIH et des groupes vulnérabled. Elles sont en contact permanent avec ces cibles là et certains voir beaucoup permis nous ignorent la loi sur le VIH’’, a-t-il souligné.
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