Les travaux de réhabilitation du Centre national de formation et d’action (Cnfa) de Rufisque ont été bouclés. Et c’est le ministre du Renouveau urbain, de l’habitat et du cadre de vie qui a procédé à la remise des clefs de la structure à Viviane Bampassy.
Logé à Rufisque depuis les années 1970, le Centre national de formation et d’action (Cnfa) qui accueillait jadis les sélections nationales de football et basket, mais aussi et surtout des étrangers notamment des coopérants canadiens et autres partenaires du Sénégal, était tombé depuis quelques années dans un état de vétusté assez avancée. Ce centre dont la réhabilitation avait été lancée depuis des années sous l’ancien régime, n’a été finalisé qu’en 2015. Le coût global des travaux est estimé à un peu plus de 129 millions Fcfa.
C’est le ministre du Renouveau urbain, de l’habitat et du cadre de vie Diène Farba Sarr qui a procédé hier, jeudi, à la remise des clés de l’infrastructure à son collègue de la Fonction publique Viviane Bampassy. A l’occasion, il a souligné qu’en 2012, il y avait 102 projets abandonnés, mais à l’heure actuelle, 50% de ces projets sont achevés. Ce qui résulte, selon lui, de la volonté du chef de l’Etat de toujours mettre des crédits pour permettre l’achèvement des projets. La ministre de la Fonction publique profitera de l’occasion pour informer que le centre est certes rattaché à son département, mais il reste ouvert à toutes les structures de l’Etat qui pourront y accueillir des manifestations de divers ordres. « Le Cnfa est une structure rattachée au ministère en charge de la Fonction publique, mais c’est une structure qui est en charge de l’ensemble de l’administration. Tout ce que l’administration compte comme départements doit mettre à profit cette structure pour les séminaires, les formations », a expliqué le ministre de la Fonction publique. Viviane Bampassy a exprimé par ailleurs sa joie de voir ce chantier s’achever, après neuf années de travaux ponctués d’arrêts et de reprises.
Ainsi, les autorités souhaitent redonner au centre son rôle d’antan, en abritant des séminaires de formations ou accueillant des stages de préparation ou des délégations sportives. La structure rénovée dispose de plus d’une vingtaine de chambres, d’une grande salle de conférence, d’une bibliothèque connectée au Wifi, d’un restaurant ainsi que de beaucoup d’autres commodités. Seulement, ce vœu des autorités risque d’être plombé par le marché qui jouxte le joyau, qui rend difficile son accès et empeste son atmosphère. Autant de facteurs qui risquent de décourager les candidats. A moins que les autorités de la ville ne gagnent le pari des déguerpissements pour mettre fin à l’occupation anarchique du quartier Keury Souf.