Nice. Un début d’été sur la côte d’azur. Le soleil brille un peu partout sur les rives de la Méditerranée et dans cette ambiance, tout semble prêt pour de belles vacances. Sur une Baie des Anges balayée par les vents marins, la cité azuréenne offre ses rivages à tous les peuples du sud de l’Europe : Espagnols, Italiens, Portugais. Et, même ceux du nord, pour parler des Anglais. Comme d’habitude… Plus loin encore, la Chine s’invite. Normal, quand on sait que les Chinois sont devenus les plus grands voyageurs de la planète. En quelques années, la cité des Alpes maritimes, proche de Marseille, Cannes et Monaco, est devenue, une terre de toutes les rencontres et mérite désormais le titre de ville verte grâce à l’effort d’organisation de ses espaces. Elle doit aussi sa place de cité du tourisme, à un urbanisme bien pensé et une architecture moderne qui en ont fait une ville de taille humaine, comparée à Paris, Londres ou Madrid…
En ce mois de juin qui tire à sa fin, Nice grouille déjà de monde. Les hôtels sont presque tous pleins. A voir l’affluence aux terrasses de café et de restaurant, la belle nourriture faite de fruit de mer, exhale ses parfums et ses arômes dans les rues. Un jeudi soir de dîner qui ressemble bien à un début de week end ; les casinos Ruhl, Le Negresco où trône une immense statuette d’homme noir avec sa trompette coincée entre les lèvres offre ses belles fresques. On pense à Louis Armstrong ou Dizzy Gillespie pour faire un peu Jazzy… Tout à côté, bienvenue à la Maison de la Méditerranée pour celui qui voudrait savourer quelques aspects du tourisme dans une ville qui l’est de nom…
Le Méridien. Une belle vitrine sur l’une des promenades urbaines les plus belles de la Méditerranée. La mer est bleue. Et, avant de descendre sur la riviera et Ruhl Plage, tout ce monde venu d’ailleurs pour l’essentiel cherche à se prendre quelques clichés sur la promenade des Anglais. L’on est dans une cité d’Europe qui s’offre au monde : Chinois avec des appareils photos dernier cri à la main, en groupes ou en familles ; tous ont découvert la beauté du monde et se donnent les moyens de visiter ces nouveaux sites pour eux. Le plaisir des voyages aussi, ils l’ont désormais dans leur Adn.
Les Chinois, nouveaux maîtres d’un monde qu’ils ont combattu un moment dans leur vie. Qui l’eût cru, après la révolution culturelle de 1966, au moment de l’échec du Grand bond en avant ? Aujourd’hui, ils sont riches ; très riches. Les plus riches au monde avec les Russes. Après avoir combattu le capital, les voilà qui en usent et abusent. Ils voyagent. Savourent les bons vins ( le Cassis et le Cognac en l’occurrence). Ils occupent Nice, trainant de grosses valises derrière eux sur la promenade des anglais et le vieux Nice, à la recherche d’hôtels.
Mais, ils ne sont pas seuls dans cette ville. Au détour d’une rue entre la Place Masséna et les restaurants de l’Opéra vieille ville, au détour du tramway électrique, ne demandez pas au passant la place du restaurant où vous allez dîner. Le Bocassio, ils ne sauront vous dire, en Français (Sorry…) Oui, il s’agit bien d’un Anglais de passage mais qui se promène. Ils sont jeunes, plus ou moins âgés, mais heureux d’être là et marchent tout le temps dans le centre en direction de la mer. Ils profitent du temps. La ville est remplie de monde et pourtant, regrette Sébastian Weitemeier, « Nous ne sommes qu’au mois de juin. Je préfère de loin les autres périodes où la ville est plus calme, plus tranquille… Je suis aussi allemand, mais j’aime Nice. » Interprète de conférence Sébastian est un homme du monde qui partage aujourd’hui sa vie entre cette belle cité et le territoire allemand. Il parle très bien le français…
Sur le site de l’Acropolis où nous le croisons, il vient de finir une semaine de réunion européenne sur des problématiques qui ne lui sont pas étrangères, les sciences du futur. L’Acropolis, un havre de paix dans une ville qui en a bien besoin et qui en profite en étant un creuset de rencontres européennes du genre avec bien des nationalités différentes. Nice aime cela et de juin à août, la ville est entre les festivals de musique, les distractions de la grande place Masséna et du bord de mer, sur, comme toujours… La Promenade des Anglais. Ville du sud, le virus semble lui avoir été transmis par une autre cité du monde qui a sa place mythique sur le bord de mer : Rio et son extravagant Copacabana. Mais la rencontre entre Nice et le tourisme ne date pas d’aujourd’hui.
Un petit laboratoire pour le tourisme
L'activité économique de Nice a été traditionnellement orientée vers le tourisme. Dans les années 1950, le maire Jean Médecin, dont la principale avenue sur laquelle passe le tramway porte le nom, souhaitait renforcer la fonction d'accueil de la ville. C'est dans ce contexte qu'a été envisagée la construction du palais des expositions en 1954. Les travaux débutent en 1956, selon les plans des architectes Richard et Michel Laugier.
Il est alors composé d'un hall de 14 000 m2 auquel est ajouté un autre bâtiment accolé à la façade sud, construit en 1956-1960 ou en 1959-1960, selon les sources. Les travaux s'achèvent en 1964. Deux hôtels sont bâtis devant la façade sud au cours des années 1980. Plus tard, Jacques Médecin, qui voulait développer le tourisme d'affaires et de congrès, planifie la réalisation d'un palais des congrès à la place du Casino municipal qu'il fait raser en 1979. Finalement, c'est un peu plus au nord sur la couverture du Paillon, au-delà du pont Barla, qu'il fera édifier le Palais des Congrès et de la musique Acropolis, selon les plans des architectes Buzzi, Bernasconi et Baptiste.
La première pierre est posée en août 1981 et l'inauguration a lieu le 31 mars 1984. Ce nouveau bâtiment renforça la place du tourisme de congrès dans l'activité économique de la ville, déjà significative à partir des années 1970. En 2010-2011, les deux palais subissent une rénovation avec notamment diverses mises aux normes techniques dont des travaux touchant à la structure du palais des expositions. Plusieurs salles du palais des congrès sont à cette occasion remises à neuf, sous la direction de l'architecte Jean-Michel Wilmotte.
Mais, Nice, ce n’est pas seulement dans le bâti que la ville s’est faite un nom. Aujourd’hui, elle compte l’un des aéroports les mieux établis sur le continent. Avec ce bout de terre gagné sur la mer, l’espace aéroportuaire est un modèle d’organisation pratique du sol. La piste visible au loin , l’ouverture de sa piste dès l’entrée de la Baie des Anges est un modèle de sécurité. Il a été construit sur une zone partiellement gagnée sur la mer située dans le prolongement de la promenade des Anglais, le long du Var dans le quartier de l'Arenas.
Un aéroport aménagé sur un flanc de la Méditerranée
L'aéroport Nice-Côte d’Azur est un aéroport international français situé dans les Alpes-Maritimes. Deuxième société aéroportuaire française après Aéroports de Paris, il est géré par la société Aéroports de la Côte d'Azur (Aca), qui a en charge également l'Aéroport Cannes-Mandelieu. Aujourd’hui, cette société a acquis 99,9 % des actions de la société Aéroport du Golfe de Saint-Tropez (Agst), le 26 juillet 2013.
En termes de trafic passagers, il occupe la troisième place parmi les aéroports français, après les aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle et de Paris-Orly. Les quatrième et cinquième positions étant occupées par les aéroports de Lyon-Saint-Exupéry et de Marseille Provence Sa situation géographique particulière assure aux passagers un atterrissage spectaculaire longeant le littoral de la Côte d'Azur avec une vue imprenable sur les îles, les baies, les plages, les montagnes enneigées pendant l'hiver, et l'agglomération qui offre une image féerique la nuit. L’atterrissage se termine par un vol à très faible altitude au-dessus de la mer avant de finalement toucher terre. L'aéroport décroche la première place du palmarès Private Fly 2014, en étant distingué de la plus belle approche d'aéroports au monde parmi plus de 200 destinations en compétition. Le trafic commercial en 2014 a atteint 11,66 millions de passagers. Il établit ainsi un nouveau record annuel pour la plateforme. Le trafic commercial international représente 63% du trafic commercial de la plateforme en 2014. La majorité des aéroports internationaux et régionaux français sont desservis à partir de Nice par Air France ou ses filiales. Après les faillites des compagnies aériennes Air Littoral, Aom, Air Liberté, Swissair et Sabena, le trafic de l'aéroport de Nice a baissé. Vous parlez de ville touristique, vous voici au cœur d’un système qui n’a été organisé que pour le bien-être de celui qui arrive pour découvrir…
Depuis 2004, le trafic augmente à nouveau grâce notamment à l'expansion de la compagnie low-cost EasyJet et d'autres compagnies à bas coûts. Une caractéristique intéressante du trafic de la plateforme niçoise est la part très importante que tiennent les vols privés : environ 20 % du trafic est composé de vols d'affaires : deux parties de l'aéroport sont réservées au stationnement des avions d'affaires (le gabarit de ces avions varie entre de petits monomoteurs et des Boeing 747 ou Airbus A340 privés). Un grand nombre de navettes sont assurées par hélicoptère entre Nice et Monaco par des sociétés spécialisées: 24 relations aller-retour quotidiennes en moyenne. Delta Airlines relie quotidiennement New York à la capitale azuréenne en Boeing 767. Depuis novembre 2010, la compagnie Emirates propose un vol quotidien vers Dubaï en B777-300. Qatar Airways exploitait 3 vols par semaine vers Doha mais a cessé ses vols au mois de mai 2013. Air Transat et Air Canada Rouge relient Nice à Montréal quatre fois par semaine depuis mai 2014. Air Transat assura la ligne avec un A310 et Air Canada Rouge avec un B767.
L’ACROPOLIS, CŒUR DE NICE : L’angle vivant d’une agglomération en devenir
L’esplanade Kennedy, au 06300, bienvenue à l’Acropolis de Nice. Erigé au cœur de la cité, l’Acropolis est un espace de rencontres comme il en existe rarement dans les villes d’aujourd’hui. Pour la littérature et les gens de passage, c’est un lieu unique qu’il faut découvrir. Situé au cœur de Nice, à quelques pas de la Baie des Anges, Nice Acropolis est l'un des lieux d'événements les plus élaborés au monde.
Respectivement créées en 1954 et 1984, Acropolis-Expositions et Acropolis-Congrès forment le complexe Nice Acropolis. Le Palais des Congrès et des Expositions Acropolis a accueilli près de 3 000 manifestations qui ont drainé plus de 7 millions de personnes. Ses atouts ont été salués par de nombreux prix. Le Palais des Congrès a été élu « premier Palais des Congrès d'Europe » durant trois années consécutives ! Situé en plein centre de Nice, à 15 minutes de l'aéroport, l'ensemble Acropolis-Congrès et Acropolis-Expositions met à votre disposition : 5 auditoria de 250 à 2 500 places, 50 salles de réunion de 20 à 800 places et 26 000 m2 d'exposition. Les configurations des infrastructures sont modulables et s'adaptent aisément aux demandes les plus exigeantes. Une ville qui voit désormais bien plus grand que d’autres de la même taille ou parfois beaucoup plus grandes.
Le Palais des Congrès, situé sur l'esplanade Kennedy, est un bâtiment de trois niveaux, de 338 mètres de long sur 60 mètres de large. Sa superficie totale est de 21 000 mètres carrés. Le hall d'entrée ou « Agora », dont l'accès se fait par le boulevard Risso, côté est, sépare le bâtiment en deux et permet d'accéder aux trois niveaux au moyen d'escalators. Au sud de l'Agora se trouve la salle Apollon, la plus grande du palais, qui dispose d'une capacité de 2 500 places assises, et s'étend sur les trois niveaux. Les spectateurs sont installés dans l'orchestre (308 places), sur la première mezzanine (712 places), la seconde mezzanine (596 places), et les balcons (878 places.
La scène, l'arrière-scène et l'avant-scène mesurent 1028 mètres carrés et sont surmontées par un plafond à une hauteur de 22 mètres. Sont exposés, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du palais, des sculptures d'artistes tels que Paul Belmondo, César, Raymond Moretti, Victor Vasarely, Ben, Cyril de La Patellière, Marcel Gili ou encore Sacha Sosno. Le palais des expositions connu maintenant sous le nom de Nice Acropolis, dispose d'une capacité totale de 17 000 mètres carrés sur trois niveaux dont un hall de 12 120 mètres carrés de plain-pied, sans pilier, qui permet l'installation de près de 700 stands. Le revêtement au sol est du béton, et le toit laisse passer la lumière du jour grâce à la structure de la voûte faite d'arcs de béton armé qui permettent la pose de panneaux de plexiglas.
Sur les côtés nord, est et ouest du hall ont été construites des mezzanines qui offrent un espace supplémentaire de 2 120 mètres carrés sur un deuxième niveau. Elles sont aménagées en alvéoles, tout comme l'espace situé en dessous d'elles au rez-de-chaussée, à l'exception de la Mezzanine nord. Par ailleurs, cette dernière présente une superficie de 696 mètres carrés. Au total, le palais des expositions comporte dix salles de commissions modulables de 47 à 500 places. La capacité totale de restauration du bâtiment s'élève à 5 670 couverts. L'allée qui conduit à l'entrée du palais est bordée de part et d'autre par un hôtel Novotel à l'ouest et un hôtel de la chaîne NH Hoteles à l'est.
DES PROMENADES, DU SPORT ET DE LA VIE : Les reflets de la ville intelligente
Laissant l’Acropolis pour pénétrer encore dans le cœur du vieux niçois, le voyage en Tramway se poursuit et n’en est pas encore moins agréable. Un petit arrêt devant la boutique de l’Ogc Nice est un moment de souvenir. L’Olympique Gymnase club, qui a pris le relais du Gymnase Club de Nice est devenu un club phare dans l’histoire de la ligue française de football. Flamboyant jusqu’à la fin des années 1970, l’équipe niçoise aux couleurs rouge et noire n’en est pas aujourd’hui pour autant un petit club. Sauf que depuis sa finale perdue de 1978 devant l’As Nancy Lorraine est encore dans les souvenirs. Mais, Platini avec son immense talent à l’époque est passé par là. Nice s’en remettra difficilement ; mais la vie a pris d’autres tournants dans cette cité azuréenne.
Dans la même boutique, on peut admirer encore les photos des stars de ces années-là et de celles qui ont suivi, mais on s’attardera un peu sur des têtes comme celles de Jean Marc Guillou, Dominique Baratelli, Roger Jouve, Josip Katalinski, Jean Pierre Adams.
Oui Adams, appelait-on, ce Sénégalais, à l’époque en France. L’homme est un franco-sénégalais né à Dakar en mars 1948 qui arrive en France au début des années 1950, et qui y restera finalement même terrassé par le handicap. Plus connu à Nice où il évoue de 1973 à 1977 avant d’aller vers le Psg et Paris, qu’à Dakar où il a vu le jour, il a été avec Raoul Diagne l’un des premiers footballeurs sénégalais à avoir joué en Equipe de France aux cotés de Marius Trésor. « La garde noire », lisait-on dans L’Equipe pour ces belles années. Aujourd’hui, paralysé et dans un état végétatif, Adams n’a pas eu la chance de revenir dans son pays, pour enseigner sa science du foot aux plus jeunes
Nice et sa région n’ont pas oublié cet athlète impressionnant de force et d’élégance qui jouaient en défense aux côtés de Katalinski dans cette belle équipe qui a failli priver l’As Saint-Etienne du titre en 1976 avant sa finale en ligue des champions face au Bayern de Munich. Le temps est passé, mais aujourd’hui encore, c’est un homme malade plein de courage qui se bat aux côtés de son épouse, Elisabeth, et de ses enfants pour se sortir de cette situation qui dure depuis une trentaine d’années suite à une opération au genou…
Ballade niçoise, oui et encore empreinte d’émotions et que certains beaux endroits vous font oublier. Le long de L’esplanade Kennedy, la ville a offert au monde, une des plus belles inspirations urbaines encore disponibles dans une cité qui cherche à trouver du souffle en pleine zone urbaine. Suivez ce chemin en dalles établie pour les connaisseurs sur le chemin d’une vieille rivière. La voie tracée pour le tramway n’est pas loin et vous voici sur l’aire de jeu la plus ouverte d’Europe. Des enfants y jouent amusés par les trombes d’eau de ce mois de juin, sortant des fontaines qui jaillissent du sous-sol comme pour rafraichir le centre.
Tout au long de la Promenade du Paillon enserrée entre le boulevard Jean Jaurés et l’avenue Félix Faure, la ville présente son palais des expositions, le Bowling cinémathèque, l’Acropolis et son palais des Congrès établi sur l’avenue Gallieni, le Musée d’histoire naturelle de l’autre côté de l’Esplanade, le Théâtre Mama, la place Garibaldi, le marchés aux fleurs, l’Opéra et le Palais Lascaris. On ne s’en lasse pas… Nice s’offre au visiteur comme dans un roman d’Hemingway. Une descente vers la mer le long de la Riviera, est un autre moment de bonheur. Sous les rayons ardents du soleil de midi, la cité vous offre ce regard panoramique sur un espace coincé entre plaines et collines.
Tout le long de cette belle corniche, l’aéroport comme le port offre une panoplie d’avions privés, de yachts qui donnent une idée de la puissance économique d’une agglomération en devenir. Oui, la ville s’invente et se créée tout le temps. Après avoir visité le Musée Chagall au nord, côté Avenue Mirabeau, descendez aux abords du Palais des sports Jean Bouin avant de revenir vers le sud dans le Vieux Nice et le Quai des Etats Unis. L’histoire aussi est là qui parle de la Guerre et de l’arrivée des Américains, mais aussi des troupes venues d’Afrique sur ces terres du sud de l’Europe. Le Quai de départ des Croisières est toute proche.
Villégiature et farniente ; tout cela ressemble aussi à la Côte d’azur. Un petit tour au Musée de la paléontologie vous changera d’air un petit moment mais le voyage n’est pas fini. Sur le retour, prenez de l’air et profiter encore de la longue promenade qui vous fait brasser la brise marine. Juin est vraiment un mois exceptionnel sur ces côtes. Les plages sont là devant vous sur plusieurs kilomètres. Des palmiers dattiers en pleine floraisons vous guident depuis la Plage Castel jusqu’au bout de la voie, à la plage des Voiliers. L’Office du tourisme n’est pas loin. Tout comme la Villa Masséna. Décidément, une place en pleine ville, une grande maison encore ; Masséna ! Masséna ! C’est finalement tout Nice…Masséna.