La Fédération nationale pour l’agriculture biologique (FENAB) veut contribuer à l’événement d’une société sénégalaise où les populations ont à la fois la sécurité alimentaire saine favorisée et une souveraineté alimentaire à travers le consommer local, a indiqué, vendredi à Thiès, son président Doudou Diop.
Il s’exprimait lors de l’ouverture de l’atelier sur le système participatif de garantie (SPG), en présence des acteurs de l’agriculture écologique et biologique, des organisations d’appui au développement et des organisations paysannes.
Le coordonnateur de la FENAB, Ibrahima Seck, a souligné que, dans le cadre du développement de l’agriculture biologique, 20.000 paysans ont été formés, au Sénégal, pour cette pratique culturale écartée des dangers des pesticides, pour mettre sur le marché des produits biologiques de qualité.
Selon lui, ’’au Sénégal, l’agriculture biologique est encore faible, du fait d’autres pratiques de culture dans les zones maraîchères et cotonnières, où l‘on note l’utilisation abusive des intrants chimiques’’ qui nuisent à la santé des populations.
Il a rappelé que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) atteste que 30 pour cent des pesticides vendues dans les pays en développement ne sont pas aux normes acceptées.
M. Seck a expliqué que l’atelier de Thiès permettra aux acteurs de partager les informations sur processus de mise en place du système participatif de garantie (SPG), mais aussi d’adopter les différentes chaînes de valeurs biologiques identifiées par les différentes zones agro écologiques sur l’ensemble du pays.